Past Production Reviews
5Il Silvano di Liviu Holender ha il fare simpatico di chi, a ritmo di marcia e voce omogenea, chiede la giusta mercede per i propri servizi e poi, ricevutala, guida il coro in un inneggiante e grandioso ringraziamento.
George Petean sang mit weich timbrierten und kultiviertem Bariton einen mitreissenden Macbeth, dessen ausgezeichnete Technik und markante Bühnenpräsenz insbesondere in der grossen Szene des Macbeth mit den Hexen im dritten Akt, in dieser Inszenierung als inneren Monolog gestaltet, wahrlich beeindrucken konnte. Auch die grosse Schlussarie «Pieta, Rispetto, amore» schaffte es beinahe Mitleid mit diesem blutrünstigen Charakter zu erwecken.
Côté régie, le célèbre patron de la Komische Oper de Berlin, Barrie Kosky, propose une vision particulièrement sombre et noire de Macbeth, au propre comme au figuré, avec un plateau dénué de tout élément de décor et plongé dans l’obscurité. De simples faisceaux lumineux formant une ligne de fuite vers le fond de la scène, et un abat-jour sous lequel les deux protagonistes se réfugient la soirée durant, sont les seules sources de lumière en même temps que les seuls éléments scénographiques – si l’on excepte quelques chaises qui servent également de perchoir à des corbeaux. Des oiseaux, ou plutôt leurs cadavres, que l’on retrouve sur le corps inanimé de Macbeth pendant que résonne l’ouverture, qui voit aussi une masse compacte de corps nus (les sorcières) émerger des ténèbres du fond de la scène, pour se rapprocher progressivement, à pas lents, vers le héros (photo), et l’engloutir de leurs corps flasques (parmi lesquels de nombreux transsexuels ou personnes âgées). Les chœurs (magnifiques !) sont eux cachés en coulisse, pour mieux mettre le couple damné au centre de l'action, de même que cette masse informe de corps obscènes, que les éclairages de Klaus Grünberg rendent encore plus fantomatiques. Une vision glaçante et mortifère, tout en visions cauchemardesques, qui dit et répand la solitude et le néant.
The Royal Opera House’s latest revival of Richard Eyre’s version sees three different casts used during its run. The initial trio of Venera Gimadieva (Violetta), Samuel Sakker (Alfredo) and Luca Salsi (Germont) all pass muster on a difficult opening night: the original Alfredo Saimir Pirgu came down with a throat infection and was replaced on the day by the Australian tenor. Sakker, unsurprisingly, takes a little while to find his feet but absolutely nails his character’s pathos in the final act. In contrast, Salsi is a tour de force from soup to nuts, his acting perfectly complementing his character’s emotional arc. Russian soprano Gimadieva makes for a subtle Violetta whose impact is only truly felt from the second act onwards; her excoriating two-hander with Salsi is a no-holds-barred tearjerker which will stay long in the memory. Eyre’s production is a considerate and powerful piece. The set design is an expressive beast which ranges from the sumptuous opening party scenes to the denouement’s spartan mise en scène. Direction is fluid and punchy, especially towards the end; conversely the lighting makes a major impact on the first scene but adds comparatively little after. Down in the pit, Yves Abel conducts Verdi’s gorgeous music with verve and aplomb.
