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Dijon, Bourgogne-Franche-Comté, Cote d'Or, France | Company

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Koma à l’Opéra de Dijon

Sa sœur Jasmin, incarnée par la soprano tasmanienne Bryony Dwyer, fait montre d’une très grande clarté dans les aigus, de graves solides et d’une excellente articulation, encore renforcée par les conditions d’écoute : la projection, d’emblée puissante, est démultipliée à mesure que l’ouïe est aiguisée.

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15 junij 2019www.olyrix.comCéline Wadoux

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La finta pazza, Sacrati
D: Jean-Yves Ruf
C: Leonardo García Alarcón
L’Opéra de Dijon crée l’événement en ressuscitant La finta pazza de Sacrati

Dans le rôle de Déidamie, la soprano Mariana Flores attire tous les superlatifs. Sa voix puissante et agile épouse tous les contours et reflète toutes les facettes du personnage : passion, sensualité, désespoir, détermination. Son engagement vocal et scénique nourrit sans jamais faillir une incarnation portée jusqu’à l’incandescence. Face à cette Déidamie, l’Achille du contre-ténor Filippo Mineccia séduit autant qu’il convainc. Son jeu d’acteur au naturel confondant et sa voix franche, dotée d’une large palette de couleurs sombres, lui permettent d’appréhender avec une grande acuité tous les rôles qu’il doit endosser, depuis la femme confinée au gynécée jusqu’au fougueux héros guerrier, sans oublier le bouleversant amoureux tendre et inquiet. Grâce à la richesse de son timbre et à la clarté rigoureuse de sa diction, le contre-ténor Carlo Vistoli campe un Ulysse volontaire. Diomède trouve en Valerio Contaldo un interprète particulièrement touchant dont le timbre élégant et velouté siéent parfaitement à l’amoureux déçu. Au malheureux Capitaine, Salvo Vitale prête avec énergie sa voix de basse nimbée de mélancolie. Le baryton Alejandro Meerapfel est un roi Licomède touchant lorsque sa noblesse désabusée vole en éclats devant la supposée folie de sa fille.

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10 februar 2019bachtrack.comJean-Marc Piriou
La Finta Pazza à Dijon : un vrai succès pour une fausse folle

La Finta Pazza (La fausse Folle), créée quelque 40 ans après l’œuvre souvent considérée comme le premier opéra de l’histoire de la musique (l’Euridice de Jacopo Peri – 1600), remporta un énorme succès, fit rapidement l’objet de reprises à travers l’Italie et jusqu’à la cour de France. Il est intéressant de constater que le motif de la folie, au cœur de si nombreux opéras (notamment ceux du premier romantisme italien), se trouve ainsi sollicité dès les premières œuvres du genre, si ce n’est qu’il s’agit ici d’une folie feinte : Thétis, mère d’Achille, afin que son fils ne meure pas au combat, a caché ce dernier (après l’avoir habillé en femme) dans le gynécée du Roi Licomède. Mais la fille du Roi, Déidamie, ayant découvert « ce que cachent les vêtements de femme » portés par Achille, l’a invité dans son lit et en a eu un fils. Achille est retrouvé par Diomède et Ulysse, venus le chercher afin qu’il embarque avec eux pour Troie. Achille est taraudé par l’appel des armes. En feignant la folie, Déidamie parvient, avant son départ, à lui faire révéler sa véritable identité au Roi Licomède et à lui faire promettre de l’épouser. C’est qu’en réalité, Déidamie n’est « folle que lorsqu’[Achille] l’oublie ! ». Le livret (dont la trame se trouve dans l’Achilléide de Stace) est très habilement construit. Féministe avant la lettre (Déidamie domine grâce à sa ruse les plus grands héros grecs), il ne comporte pas de temps mort. Ulysse et Achille sont deux contre-ténors : le timbre riche de Carlo Vistoli et l’attention qu’il porte aux mots lui permettent de brosser un Ulysse viril, pleinement convaincant dans ses tentatives de ramener Achille sur le sentier de la guerre. Achille, précisément, est un "rôle en or" puisqu’il permet de traduire tout à la fois la tendresse du personnage lorsqu’il est femme ou jeune amoureux, mais aussi toute la fougue du guerrier en devenir. Filippo Mineccia relève le défi aussi bien dans son jeu de scène que dans son chant, porté par une voix offrant un large panel de nuances, dans un style impeccable –même dans les moments les plus dramatiques ou les plus expressifs. Ses dernières scènes, lorsqu’il découvre, atterré, sa bien-aimée en proie à sa (supposée) folie, les mains liées, constituent un grand moment d’émotion. Enfin, dans le rôle-titre, Mariana Flores se montre engagée sur le plan scénique et vocal. Sa voix puissamment dramatique, riche en harmoniques et servie par une technique maîtrisée lui permet d’incarner une Déidamie tour à tour sensuelle, passionnée, désespérée, rouée… saluée par des salves d’applaudissements.

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07 februar 2019www.olyrix.comStéphane Lelièvre
La Traviata, Verdi
D: Jean-François Sivadier
C: Roberto Rizzi Brignoli
Sivadier without Dessay

We know of Sivadier his taste for the theater in the theater, the originality of his approach and especially of his gaze. We appreciated his extraordinary Dame de chez Maxim at the Odéon and his Carmen from Lille (see the review by Christophe Rizoud and the DVD ). But how far there is between a troupe work carried out “in residence” and a tour with changes in distribution. Perhaps this is the major problem here; because beyond the fact that it is sometimes difficult to understand the director's biases, his first approach in Italian with orchestra , theatrical show where he told his own vision of La Traviataand its staging through a series of fictitious repetitions, wouldn't it have inhibited it? Still, we don't find the usual legibility of his creations, despite the scenic abundance to which he had accustomed us: here, the set is unnecessarily cluttered with the stooges to the detriment of the clarity of the subject. And if, moreover, we compare the spectacle of creation with that presented this evening, we can only be disconcerted. The other two main roles are also remarkably held. The Mexican Jesús León is a youthful and credible Alfredo: presence, sense of the stage, very beautiful vocal line, high C of the cabaletta (optional it is true) sent and held with insolence, here is a young singer whose name deserves to be remembered. be held back. As for the Greek Dimitris Tiliakos , not only is he perfectly believable as a "noble father", but he plays with a natural authority that goes very well with a solid and well-conducted voice. All the other protagonists defend very well the biases of the staging, without us managing to fully adhere to their scenic work.

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05 januar 2012www.forumopera.comJean-Marcel Humbert
Das Rheingold, Wagner, Richard
D: Laurent Joyeux
C: Daniel Kawka
Dijon Ring

Many highlights remained. My own favourite was the dying Fafner, changed from dragon to his original giant form, telling Siegfried the story of what has happened. Christian Hübner sung elegiacally, with true nobility and strength, contrasting with Fafner's noisy bluster when in dragon form.

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bachtrack.comDavid Karlin
Die Walküre, Wagner, Richard
D: Laurent Joyeux
C: Daniel Kawka
Dijon DER RING DES NIBELUNGEN

Christian Hübner sang ein ausgezeichneten, kraftvollen Hunding und Fafner mit intelligenter Spielfreude. Auch hier deutet sich ein junges Wagner-Talent an

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Koma, Haas
D: Immo Karaman
C: Bas Wiegas
Koma à l’Opéra de Dijon

Sa sœur Jasmin, incarnée par la soprano tasmanienne Bryony Dwyer, fait montre d’une très grande clarté dans les aigus, de graves solides et d’une excellente articulation, encore renforcée par les conditions d’écoute : la projection, d’emblée puissante, est démultipliée à mesure que l’ouïe est aiguisée.

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15 junij 2019www.olyrix.comCéline Wadoux
Götterdämmerung, Wagner, Richard
D: Laurent Joyeux
C: Daniel Kawka
The Dijon Ring

Christian Hübner was back demonstrating his versatility as Hagen in Götterdämmerung, completing a marathon effort of one role in each opera (Fafner, Hunding, Fafner again and Hagen). Hübner is a giant of a man whose physique is more suited to the giant Fafner than the dwarf-born Hagen, but both vocally and in acting, he proved a credible evil scheming genius.

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16 oktober 2013bachtrack.comThe Dijon Ring

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