Recensioni di produzioni precedenti
14ls Buffa um einen vermeintlichen Best ager, der doch vom Jungvolk abserviert wird, hat Don Pasquale durchaus pessimistische Töne. Auf die konzentriert sich die Inszenierung in Nancy allerdings nicht und serviert stattdessen eine fluffige vorweihnachtliche Komödie.
Son Alfredo, le Mexicain Mario Rojas, met lui aussi quelque temps à trouver ses marques, mais il finit par révéler un joli ténor agréablement timbré, relativement à l’aise dans les hauteurs de la voix, et il se tire avec honneur d’une tessiture généralement éprouvante pour les ténors de sa catégorie vocale.
L’Alfredo Germont de Mario Rojas est plus classique sans être banal. Le rôle est moins évolutif mais on croit à sa timidité adolescente, à la sincérité de sa passion amoureuse, on compatit à son désespoir au dernier acte. Le timbre est impeccablement solaire, assez monochrome, la diction d’une clarté remarquable, l’aigu solide et puissant mais les capacités d’allègement lui sont moins naturelles.
Avant Montpellier et Nancy, Lille présente la première création pour la scène lyrique de Sivan Eldar, passée par l’Ircam. Une expérience sensorielle à la fois écolo et high tech qui peut laisser le spectateur au bord du chemin forestier. Like flesh file la métaphore de la métamorphose – métamorphose de l’Homme (et en l’espèce de la Femme) au contact de la nature, et vice-versa, mais aussi métamorphose du genre lyrique confronté à de nouvelles ressources sonores et visuelles. Ce sont d’ailleurs Les Métamorphoses d’Ovide qui ont inspiré à la jeune compositrice israélienne Sivan Eldar (née en 1985) et à sa cadette librettiste britannique Cordelia Lynn ce drôle de drame dans lequel une femme échappe à son mariage déprimant en se transformant en arbre, objet de la double convoitise de son époux bûcheron et de l’étudiante hébergée dans la maison forestière.
L'Opéra de Lille présente (avant Montpellier en février et Nancy en octobre) la création "Like Flesh", premier opéra composé par Sivan Eldar (1985-), sur un livret de Cordelia Lynn (1989-), fable enracinée dans des problématiques éternelles et contemporaines, s’inspirant des Métamorphoses d’Ovide pour entremêler la question des rapports de dominations à l’œuvre dans les relations amoureuses et le désastre écologique.
Never has a director ever deserved this name so much, because to put so many things on stage , Stephan Gröglerhas practically got its hands on all the accessories that the rich store of the Opéra de Nancy possesses… after having, obviously, robbed those of the Théâtres d'Angers and Nantes where this astonishing production comes from. Cinderella's house, quite magical, seems limitless despite its symbolic door: beautiful trees, stylized just enough, grow there (!), alongside furniture of all kinds, the most unexpected toys and without the "wacky" aspect never prevails and that this assembly of heterogeneous objects does not fall into the absurd, but remains in the order of the tale: it is the best service that one can render to this spiritual and nice booklet, even if the fantastic element is erased. Some spectators were overwhelmed by this abundance, but one could also adopt an amused statement like: “but what didn't he go looking for to fill his stage! ". As for the prince's palace, hardly moresober , so to speak, it is illuminated with pleasure by magnificent chandeliers straight out of La Chauve-Souris , Wiener Blut or other sparkling Viennese operettas.
Après une longue absence, le doux mutin de Britten et de Melville débarque à Nancy. Mais le héros est fatigué. L'orchestre aussi..
Soixante ans plus tard, Benjamin Britten transforme " Billy Budd " en opéra, sur un livret d'Edward Morgan Forster. Courageusement, Antoine Bourseiller monte, pour sa création en France, l'oeuvre d'un musicien trop longtemps marginalisé ici. L'écrivain Dominique Fernandez dit l'importance de l'ouvrage et de ses auteurs.
Nous avions déjà repéré le mezzo clair et joliment fruité de Ray Chenez la saison dernière dans le Catone in Utica de Vinci, toutefois, s’il portait déjà bien le travesti, rien ne laissait présager un tel don pour la métamorphose : sosie de la Queen Mum (Nourrice) puis ado rebelle, nombril à l’air (Amour), sa double composition est tout simplement renversante.
Presentarlo como un bufón desvirtúa la calidad y la cualidad del personaje, que no obstante fue magníficamente defendido por la soprano Nina Solodovnikova, una de las grandes triunfadoras de la noche. De voz clara, emisión precisa, precioso timbre y gran agilidad, Solodovnikova nos deleitó con una interpretación fantástica que hizo creíble el personaje a pesar de su deformación.
Agradable sorpresa la de la soprano Nina Solodovnikova en el un poco repelente papel de Oscar. Descubrimos una cantante de grandes cualidades, con una voz brillante, de extenso volumen, que deslumbró en todas sus intervenciones, especialmente en la perfecta ejecución de las coloraturas de su parte en el tercer acto. Una artista con mucho futuro sin duda.
Deirdre Angenent offrant une réplique très adéquate
