Carte blanche
Véritable légende du jazz, Abdullah Ibrahim s’inscrit dans la lignée d’Ellington et de Monk. Seul sur scène, en pur acoustique, il sait donner à ses racines sud-africaines une dimension universelle. Car pour lui, le jazz est synonyme d’échange et de dépassement, un sujet dialectique qui fait constamment dialoguer liberté et contrainte, le tout avec une véritable conscience sociétale aiguisée par l’Apartheid. À ce titre, il fut de ceux qui jouèrent à l’occasion de la cérémonie d’investiture de Nelson Mandela en 1994.