Name: Le Journal d'Hélène Berr
Start: 2023-12-03T00:00:00.000Z
End: 2024-01-12T00:00:00.000Z
Location: Comédie de Colmar

Organization

Stage director

Matthieu Cruciani

Set designer

Marc Lainé

Costume designer

Thibaut Welchlin

Lighting designer

Kelig Le Bars

Singer

Adèle Charvet

Helen

Pianist

Jeanne Bleuse

Opéra National du Rhin

Orchestra

Quatuor Béla

frantsesa

Le Journal d'Hélène Berr

Mulhouse

France

Théâtre de la Sinne

Strasbourg

Théâtre de Hautepierre

Colmar

Comédie de Colmar

Le Journal d'Hélène Berr Bernard Foccroulle

Public

Approved

“Beings like Hélène spread the sense of beauty and give strength to those who know how to understand them. For me, Hélène was the symbol of the radiant force, which is magnetism, beauty, harmony, persuasion, confidence and loyalty. Yes, six months were enough to tie our two existences with a bond that only death could undo, that only death undone. Of these six months that seemed to last an hour, what remains? An indefinable perfume, which floats around us, a little lavender, I believe…”
Letter from Jean Morawiecki to Denise Berr (June 20, 1946).

The diary kept by Hélène Berr begins on April 7, 1942 with the evocation of a dedication addressed to her by Paul Valéry in a book: “On waking, the light is so soft, and this living blue is so beautiful. It ends on February 15, 1944 with a cry in the night borrowed from Macbeth,“Horror! Horror! Horror! », a few weeks before his deportation to a concentration camp. Throughout these pages, the young student passionate about literature and music recounts with sensitivity her joys, her love affairs, the wearing of the yellow star and the rumors from Drancy. At the invitation of the Quatuor Béla, the composer Bernard Foccroulle signs an intimate and moving portrait of her, directed by Matthieu Cruciani. An essential monodrama for its historical significance and poetic force, presented as a world premiere on stage.

English

« Les êtres comme Hélène propagent le sens de la beauté et donnent force à ceux qui savent les comprendre. Pour moi, Hélène était le symbole de la force radieuse, qui est magnétisme, beauté, harmonie, persuasion, confiance et loyauté. Oui, six mois ont suffi pour attacher nos deux existences avec un lien que seule la mort pouvait défaire, que seule la mort a défait. De ces six mois qui ont paru durer une heure, que reste-t-il ? Un parfum indéfinissable, qui flotte autour de nous, un peu de lavande, je crois… »
Lettre de Jean Morawiecki à Denise Berr (20 juin 1946).

Le journal tenu par Hélène Berr débute le 7 avril 1942 par l’évocation d’une dédicace que lui a adressée Paul Valéry dans un livre : « Au réveil, si douce la lumière, et si beau ce bleu vivant. » Il s’achève le 15 février 1944 par un cri dans la nuit emprunté à Macbeth, « Horror ! Horror ! Horror ! », quelques semaines avant sa déportation dans un camp de concentration. Au fil de ces pages, la jeune étudiante passionnée de littérature et de musique raconte avec sensibilité ses joies, ses émois amoureux, le port de l’étoile jaune et les rumeurs venues de Drancy. À l’invitation du Quatuor Béla, le compositeur Bernard Foccroulle signe d’elle un portrait intime et bouleversant, mis en scène par Matthieu Cruciani. Un monodrame essentiel pour sa portée historique et sa force poétique, présenté en création mondiale scénique.

français

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