Name: Nouveaux Mondes
Start: 2024-01-19T00:00:00.000Z
End: 2024-01-28T00:00:00.000Z
Location: Philharmonie de Paris

Organization

Conductor

Case Scaglione

Violinist

Ann-Estelle Médouze

Violin

Orchestra

Orchestre National d'Île de France

Nouveaux Mondes

Villeparisis

France

Centre culturel Jacques Prévert

Maisons-Alfort

Théâtre Claude Debussy

Rungis

Théâtre de Rungis

Lieusaint

Theatre-Senart, National Scene

Théâtre-Sénart

Puteaux

Conservatoire Jean-Baptiste Lully

Paris

Cité de la Musique-Philharmonie

Philharmonie de Paris

Grande Salle Pierre Boulez

Provins

Centre culturel Saint-Ayoul

Brunoy

Théâtre de Brunoy

Nouveaux mondes: *New Work Various (+2 More)

Public

Private

*New Work

Concerto For Violin And Orchestra In D Major Op. 77

Symphony No. 9 in E Minor, op. 95 B. 178

Approved

Max Dozolme vous raconte en 3 minutes les secrets des œuvres au programme du concert Nouveaux Mondes !



JOHANNES BRAHMS
Concerto pour violon
ANTONIN DVOŘÁK
Symphonie n° 9 « Du Nouveau Monde »


En ouverture, une création de Camille Pépin pour les 50 ans de l’Orchestre




⭐ direction Case Scaglione
violon Ann-Estelle Médouze


📅Mardi 23 janvier à 20h
Grande Salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris


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🎥 Laurent Sarazin / Imaginé Productions

Nouveaux Mondes: *New Work Various (+2 More)

Au moment où le style musical romantique des pays germaniques exerce sur l’Europe du XIXe siècle une hégémonie de plus en plus importante, certains compositeurs Hongrois, Bohémiens, Espagnols ou même Français ont regardé au-delà des frontières, de l’autre côté de l’Atlantique. Ils ont ainsi été les éclaireurs, importateurs de nouvelles idées musicales tout en assurant l’exportation et l’implantation du style musical européen. L’une des références de la grande tradition européenne d’alors est la musique de Johannes Brahms. Son Concerto pour violon (1879) écrit à l’intention du grand Josef Joachim, représente sans doute la quintessence du style romantique allemand, avec le Concerto pour violon de Mendelssohn. Ambitieuse, la partition du soliste est redoutablement difficile et repousse les limites des prouesses techniques violonistiques du temps.

Si elle s’inscrit dans cette grande tradition, la Neuvième symphonie d’Antonín Dvořák (1893) échappe au germanisme pourtant formateur du compositeur tchèque. Elle porte le témoignage de la curiosité de son auteur, qui passé la cinquantaine, intrigué par ce nouveau monde en pleine effervescence, s’était installé aux États-Unis (1892- 1896). Là, il s’intéresse aux chants des esclaves noirs, aux chants traditionnels des Indiens d’Amérique, et à toute forme de musique populaire qui serait – il en était convaincu – le terreau du futur style musical américain. C’est en ce sens qu’il titre son ultime symphonie : « Nouveau monde ». Au XXe siècle, cette œuvre est devenue une sorte d’étendard de la culture étasunienne : c’est elle que Neil Armstrong emportera en 1969 avec la mission Apollo 11, lorsqu’il posera le premier pied humain sur la Lune.

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