Name: OSR Festival III
Start: 2024-02-03T00:00:00.000Z
End: 2024-02-03T00:00:00.000Z
Location: Bâtiment Des Forces Motrices

Admin

Orchestre de la Suisse Romande

Orchestra

Headfun

Conductor

Jonathan Nott

Cellist

Léonard Frey-Maibach

Cello

LIONEL COTTET

Gabriel Esteban

Hilmar Schweizer

Yao Jin

Olivier Morel

Caroline Siméand Morel

Instrumentalist

Matteo De Luca

Trombone

Alexandre Faure

Vincent Métrailler

Andrea Bandini

Laurent Fouqueray

Giuliano Sommerhalder

Trumpet

Olivier Bombrun

Laurent Fabre

Jean-pierre Berry

Horn

Julia Heirich

Pierre Briand

Clément Charpentier-leroy

Agnès Chopin

OSR Festival III

Basel

Switzerland

Bâtiment Des Forces Motrices

Public

Private

Study No. 1, For Small Orchestra

Chamber Symphony

Symphonies, For Brass Quintet And Chamber Orchestra

Messagesquisse, for solo Cello and 6 Cellos

Concertino Op. 115

Sinfonia Concertante In E Flat Major For 4 Horns And Orchestra Op. 153

Vaudeville, For Trumpet And Orchestra, No. 4 & 5

Rahul Karaguppi

Approved

OSR Festival III: Study No. 1, For Small Orchestra Nancarrow (+6 More)

Dans la première partie de ce programme, les études orchestrées du compositeur américano-mexicain Conlon Nancarrow (1912-1997) et la Chamber Symphony (1992) de John Adams (né en 1947) encadrent des pièces de leur compatriote Lawrence Kenneth Moss (1927-2022) et de Pierre Boulez (1925-2016). Considéré par d’aucuns comme le meilleur compositeur de sa génération, de son vivant Nancarrow restait cependant dans l’ombre de collègues plus flamboyants comme John Cage. On entendra deux de la cinquantaine d’études de Nancarrow pour piano préparé – ainsi nommé parce qu’on place des objets sur ou entre les cordes – écrites entre 1948 et 1992. Dans les deux Studies présentées ici – la N° 1 se distingue par plus de deux cent changements de tempo, alors que la N° 6 se réclame des blues.

Quant à la partition d’Adams, si ses effectifs sont presque identiques à ceux pour l’œuvre éponyme de Schoenberg, les deux mouvements au programme, Mongrel Airs et Roadrunner, s’inspirent tout autant de la musique de fond, hyperactive et parfois tonitruante, des célèbres bandes dessinées des années Cinquante. La tonalité n’est pas absente des Symphonies pour quintettes et orchestre de chambre de Moss (1977), mais le langage harmonique présente tant de pôles d’attraction qu’on aurait de la peine à dire lequel prévaut. On ne présente plus Boulez le chef d’orchestre, mais son œuvre composée reste méconnue du grand public, à l’exception peut-être de Messagesquisse, où la ligne du violoncelle soliste génère constamment de nouvelles boutures musicales chez l’ensemble de six violoncelles qui l’accompagne.

Le programme comprend également non pas un, mais deux clins d’œil au Konzertstück de Schumann pour quatre cors. Le très plaisant Concertino pour quatre trombones (1982) de Jan Koetsier (1911-2006) n’est qu’une parmi plusieurs œuvres pour cuivres de ce compositeur néerlandais. Dans le catalogue très fourni du Norvégien Trygve Madsen (né en 1941), le cor occupe une place de choix. Conçue comme hommage à Richard Strauss, auteur de deux concertos pour cor, la Sinfonia concertante pour quatre cors (2013) rappelle effectivement la facture impeccable et le don mélodique qu’on associe volontiers au Bavarois. En guise de clôture, les musiciens nous offrent Vaudeville du compositeur américain Paul Schoenﬁeld (né en 1947), dont les Four Parables, pour piano et orchestre, viennent de faire un véritable tabac lors d’un concert en novembre 2023 sous les doigts fluides de Dmitry Shishkin, lauréat du Concours de Genève en 2018. Digne successeur de Gershwin pour porter la musique populaire américaine dans la salle de concert, Schoenﬁeld fait valoir ici son humour exubérant, des sources d’inspiration hétéroclites, une fraîcheur désarmante – et toujours une virtuosité étincelante.

Les concerts des vendredi et samedi se poursuivront sur des sonorités synthétiques en compagnie d’Electron, festival des cultures électroniques de Genève

français

In the first part of this programme, orchestrated studies by the American-Mexican composer Conlon Nancarrow (1912-1997) and the Chamber Symphony (1992) by John Adams (b. 1947) frame pieces by their compatriot Lawrence Kenneth Moss (1927-2022) and Pierre Boulez (1925-2016). Considered by some to be the finest composer of his generation, during his lifetime Nancarrow nevertheless remained in the shadow of more ﬂamboyant colleagues such as John Cage. We will hear two of Nancarrow's fifty or so Studies for prepared piano - so named because objects are placed on or between the strings - written between 1948 and 1992. In the two Studies presented here, No. 1 is distinguished by more than two hundred tempo changes, while No. 6 claims to be bluesy.

As for Adams' score, while its effectives are almost identical to those for Schoenberg's work of the same name, the two movements on the programme, Mongrel Airs and Roadrunner, are equally inspired by the hyperactive and sometimes thunderous background music of the famous comic strips of the Fifties. Tone is not absent from Moss's Symphonies for Quintet and Chamber Orchestra (1977), but the harmonic language presents so many poles of attraction that it would be hard to say which prevails. Boulez the conductor needs no introduction, but his composed works remain little known to the general public, with the possible exception of Messagesquisse, in which the solo cello line constantly generates new musical cuttings in the ensemble of six cellos that accompanies it.

The programme also includes not one but two nods to Schumann's Konzertstück for four horns. The highly enjoyable Concertino for four trombones (1982) by Jan Koetsier (1911-2006) is just one of several brass works by this Dutch composer. In the extensive catalogue of Norwegian composer Trygve Madsen (b. 1941), the horn occupies a special place. Conceived as a tribute to Richard Strauss, author of two horn concertos, the Sinfonia concertante for four horns (2013) is an eﬀective reminder of the impeccable craftsmanship and melodic gift readily associated with the Bavarian. To close, the musicians offer us Vaudeville by the American composer Paul Schoenﬁeld (b. 1947), whose Four Parables, for piano and orchestra, just made a real hit at a concert in November 2023 under the ﬂuid fingers of Dmitry Shishkin, winner of the Geneva Competition in 2018. A worthy successor to Gershwin in bringing American popular music to the concert hall, Schoenﬁeld here showcases his exuberant humour, motley sources of inspiration, disarming freshness - and always sparkling virtuosity.

The concerts on Friday and Saturday will continue with the synthetic sounds of Electron, Geneva's festival of electronic cultures.

English

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