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Revisões de produção anteriores

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L'italiana in Algeri, Rossini
D: Moshe LeiserPatrice Caurier
C: Gianluca Capuano
L’Italienne à Alger, un triomphe à l'Opéra de Zurich

Les nuances sont également la spécialité de Gianluca Capuano, qui organise un match vertueux entre les graves et les aigus de l’Orchestra La Scintilla. L’affrontement convoque un arsenal de sons lunaires, volontairement proches du désordre des intrigues amoureuses, où les contretemps ont des allures de contrechants. Le chef s’amuse avec les tempos, fignole sur mesure le fil des grandes phrases. Un son stéréo, des moyens multiples, et la garantie supplémentaire d’une soirée inoubliable !

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17 março 2022www.opera-online.comThibault Vicq
L’Italienne à Alger ou le triomphe d’Isabella (et des femmes)

Musicalement, c’est une réussite. Gianluca Capuano manie remarquablement les tempi sans jamais perdre le contrôle ou céder à un excès d’enthousiasme. L’Orchestre La Scintilla – la formation baroque de l’Opéra de Zurich – offre des couleurs éclatantes et un jeu théâtral : on se situe davantage dans la lignée de Mozart que dans la préfiguration de Verdi. Les « instruments turques » (triangle, chapeau chinois, cymbales, tambour) ressortent particulièrement dans l’ouverture, ce qui imprime d’emblée une dynamique particulière à l’œuvre. Ce n’est pas de la musique orientale qu’on entend dans ces coups de fanfare, mais bien toute l’ironie qui habite l’œuvre de Rossini. Le continuo, tenu au pianoforte par Enrico Maria Cacciari et non, comme on l’entend le plus souvent, au clavecin, offre une trame cohérente et créative, permettant aux airs, moments orchestraux ou récitatifs de se déployer en toute liberté, sans risquer de perturber l’homogénéité de l’œuvre.

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27 março 2022www.forumopera.comMaxime de Brogniez
La Cenerentola, Rossini
D: Sven-Eric Bechtolf
C: Gianluca Capuano
WIEN / Staatsoper: LA CENERENTOLA von Gioachino Rossini - 48. Aufführung in dieser Inszenierung

Ein Märchen als Traum? Warum nicht. Sven Eric Bechtolfs in den 50er Jahren im Minikönigreich Il Sogno (Der Traum) angesiedelte Inszenierung der Rossini-Oper ist zunächst vor allem eines: grell-bunt und schrill, kann aber immer wieder mit humorvollen Gags aufwarten, die das Publikum überraschen und zum Lachen reizen. Vor allem aber steht sie nie der simplen, dennoch durchaus effektvollen Handlung im Wege. Bechtolfs Personenführung ist immer nachvollziehbar und bietet den handelnden Akteuren genügend Spielraum zur Entfaltung ihrer stimmlichen und darstellerischen Fähigkeiten. Und diese sind in diesem Dramma giocoso – eigentlich eine Opera semiseria und ein Juwel des Belcanto – besonders gefragt. Eines gleich vorweg: Diese Aufführung in dieser Besetzung gibt keinerlei Anlass zur Klage!

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13 janeiro 2022onlinemerker.comManfred A. Schmid