Umsagnir um prófíl
1Boris Brott is a highly gifted conductor and communicator. We have performed many times in Montreal, Ottawa, Hamilton and Los Angeles. He is a wonderful musician who is consistently growing as an artist and creator of unique programming.
Umsagnir um fyrri framleiðslu
4The second concert of the Orchestre classique de Montréal season, Tuesday in Salle Pierre-Mercure, came adorned with thematic and honorary elements. In musical essence it was a night of Ravel, and as such it succeeded. The biggest success came first: Shéhérazade, the sensuous three-part cycle of 1904, with Juile Boulianne as soloist. Singing from memory, this radiant mezzo-soprano seemed to inhabit the music, modulating from insinuating whisper to full-throated climax (and back) in a completely natural way.
Mixed with palpable joy at being able to stage these sorts of events again, there is also trepidation as attendees dutifully scan their documents and don masks for entry. An ambivalence marks the evening’s realization, too. Absolute devotion characterizes every musician’s performance, to be sure. But there is also a sense that absolute devotion might not be enough to pull us through this crisis — that we may soon again be shuffled back indoors at the mercy of science, forced to forgo the spiritual tonic of singing Hallelujah and other such superstitions.
Nous avons eu le plaisir, le mardi 8 mars 2022, d’assister à la première de Carmen en Concert, présenté par l’Orchestre Classique de Montréal, sous la direction de Boris Brott. Un beau cadeau pour les femmes en cette journée Internationale des droits de la Femme, en nous présentant peut-être la plus féministe de toutes les féministes… Cette représentation met en vedette Julie Nesrallah, mezzo-soprano libano-canadienne dans le rôle titre, Ernestro Ramirez mexico-canadien qui incarnait Don José, alors que la soprano afro-canadienne Suzanne Taffot interprète Micaëla et que le baryton québécois Hugo Laporte se cache derrière le personnage d’Escamillo et quel Escamillo!
Présenter Carmen aujourd’hui, que ce soit en version originale ou en version tronquée comme c’était le cas ici, représente un défi de taille. Pourquoi ? Parce que cette œuvre est jouée tellement souvent que les comparaisons sont inévitables et que le standard entourant sa production est généralement assez élevé. En ce sens, il est impératif d’admettre ici qu’avec sa version de concert abrégée de Carmen, l’Orchestre classique de Montréal (OCM) n’a rien à envier à qui que ce soit. Le public a eu droit à un concert d’une grande qualité, tant en ce qui a trait aux solistes qui ont incarné les divers personnages qu’en ce qui concerne la trame musicale.
