Leonardo García Alarcón fait partie de la galaxie d’artistes que le Festival accompagne depuis plusieurs éditions. En parallèle au baroque italien dont le chef s’est
fait une spécialité et dans lequel il semble né, le Festival lui a
proposé l’an dernier une première incursion dans le baroque
français, à l’occasion de La Dernière Nuit, mise en scène par
Jean Bellorini.
Le Festival invite Leonardo García Alarcón à franchir une
nouvelle étape, temporelle cette fois, en explorant le « Bel
canto » d’un Requiem des plus lyriques et ambitieux, signé
d’un maître du genre, Donizetti, à la mémoire d’un autre
spécialiste, son ami et rival Bellini.
Que du beau chant en perspective donc ! Dans l’imposante
polyphonie d’un chœur ou la brillance virtuose et opératique
des arias solistes, les mélodies raffi nées et sensuelles règnent
en maître et traversent tous les états d’âme du texte, du
drame au recueillement. Un Requiem de Bel Canto, sorti
de l’ombre à la fi n du siècle dernier, et remis en lumière
aujourd’hui à Saint-Denis par un amoureux fervent de la
musique italienne.
