Name: Horizons
Start: 2024-02-03T00:00:00.000Z
End: 2024-02-04T00:00:00.000Z
Location: Château de Fontainebleau

Organization

Orchestre National d'Île de France

Horizons

Bonneuil-sur-Marne

France

Mairie de Bonneuil-sur-Marne

Fontainebleau

Théâtre Municipal de Fontainebleau

Château de Fontainebleau

Horizons: Eine kleine Nachtmusik, K.525 Mozart (+2 More)

Public

Private

Eine kleine Nachtmusik, K.525

Serenade for strings in E major, op. 22

Sérénade pour orchestre à cordes No 4, opus 98 "Horizon"

Approved

Au concert, en salon ou en plein air, les Sérénades sont nocturnes. On songe à ces douces sonorités d’instruments à cordes montant de quelques placettes ou ruelles en terres méditerranéennes pour honorer un hôte illustre ou déclarer sa flamme à la belle se montrant au balcon… A Salzbourg, puis à Vienne, Wolfgang Amadeus Mozart a composé quantité de partitions de ce type ; des musiques circonstancielles, de divertissement et de style galant, nommées Sérénades, mais aussi Divertimenti ou encore Cassations. La Sérénade n° 13 en sol majeur KV 525 est aujourd’hui la plus connue ; composée au cœur de l’été 1787, entre Les Noces de Figaro et Don Giovanni, cette « Petite musique de nuit » scintille de mille feux.
Sombre est la teinte de la Sérénade n° 4 « Horizon » (2015) de Bechara El-Khoury (né à Beyrouth en 1957). Le compositeur franco-libanais, également poète, peint dans un mouvement continu toutes les nuances de la pénombre ; un souffle unique duquel se détache peu à peu la ligne d’horizon tracée par les violons sur la corde aigüe de leur chanterelle.
C’est une lumière douce, sereine et saturnienne qui émane de la Sérénade en mi majeur op. 22 imaginée par Antonin Dvorak au printemps 1875, période heureuse de sa vie de jeune marié. Le compositeur tchèque conserve l’alternance de pièces de caractère et de danses qui font l’identité du genre et fait virevolter avec élégance quelques Valses et Mazurkas slaves à la manière d’un clair-obscur. Comme le faisait dire Marcel Proust à Madame Verdurin dans Du côté de chez Swann, « …il ne faudrait aucune lumière et être plongé dans l’obscurité pour mieux voir s’éclairer les choses… » et percevoir les lignes d’horizon.

français

At the concert, in the living room or in the open air, the Serenades are nocturnal. We think of these sweet sounds of stringed instruments rising from a few squares or alleys in Mediterranean lands to honor an illustrious guest or declare his love to the beauty appearing on the balcony... In Salzburg, then in Vienna, Wolfgang Amadeus Mozart composed a number partitions of this type; circumstantial music, entertainment and gallant style, called Serenades , but also Divertimenti or even Cassations . Serenade No. 13 in G major KV 525 is the best known today; composed in the middle of summer 1787, between The Marriage of Figaro and Don Giovanni, this “Little night music” sparkles with a thousand lights.
Dark is the shade of Serenade No. 4 “Horizon” (2015) by Bechara El-Khoury (born in Beirut in 1957). The Franco-Lebanese composer, also a poet, paints in a continuous movement all the nuances of darkness; a unique breath from which the horizon line traced by the violins on the high string of their chanterelle gradually becomes detached.
It is a soft, serene and saturnine light that emanates from the Serenade in E major op. 22 imagined by Antonin Dvorak in the spring of 1875, a happy period of his life as a newlywed. The Czech composer maintains the alternation of character pieces and dances which make up the identity of the genre and elegantly twirls some Slavic Waltzes and Mazurkas in the style of chiaroscuro. As Marcel Proust made Madame Verdurin say in Du Côté de Chez Swann , “…one would need no light and be plunged into darkness to better see things light up…” and perceive the horizon lines.

English

Frammistaða áskriftir (Leikarar & starfslið )