Name: Ivresse et volupté
Start: 2023-04-14T00:00:00.000Z
End: 2023-04-20T00:00:00.000Z
Location: Atrium de Chaville

Organization

Conductor

Lio Kuokman

Instrumentalist

Pianist

Jonathan Fournel

Piano

Orchestra

Orchestre National d'Île de France

Cité de la Musique-Philharmonie

Ivresse et volupté

Rungis

France

Paris

Philharmonie de Paris

Grande Salle Pierre Boulez

Massy

Opéra de Massy

Chaville

Atrium de Chaville

Ivresse et volupté: Piano Concerto No. 2 in B-flat Major Op. 83 Brahms (+2 More)

Private

Public

Piano Concerto No. 2

Der Rosenkavalier, suite, TrV 227d

La valse

Approved

Accordionist

Archlutenist

Baroque Flutist

Baroque Oboist

Baroque Trumpetist

Bassist

Bassoonist

Cellist

Clarinetist

Contrabassist

Cornettist

Flutist

Guitarist

Harper

Harpsichordist

Hornist

Lutenist

Mandoline Player

Musette de cour Player

Oboist

Organist

Percussionist

Recorder Player

Saxophonist

Tenor Violinist

Timpani

Trombonist

Trumpeter

Tuba Player

Vibraphonist

Viola Pomposa Player

Viola da gamba

Viola d’amore Player

Violinist

Violino Piccolo Player

Violist

Actor

Broadcasting

Chefdirigent Musiktheater

Choir

Choreographer

Chorus Director

Chorus master

Composer

Costume designer

Dancer

Dramaturge

Executive producer

Extra

Hairstylist

Illustrator

Librettist

Lighting designer

Makeup artist

Orchestra Operations

Other

Photographer

Poet

Repetiteur

Set designer

Sound designer

Stage Manager

Stage director

Teacher

Translator

Video designer

Vocal coach

Wig & Makeup Designer

Writer

Writing and performance

Bass-baritone

Singer

Soprano

Tenor

Countertenor

Bass

Contralto

Mezzo-soprano

Baritone

Alto

Child vocalist

Continuo

Silent

Spoken

Max Dozolme présente le programme du concert Ivresse et Volupté : le Concerto pour piano n° 2 de Johannes Brahms, Le Chevalier à la rose de Richard Strauss et La Valse de Maurice Ravel. Un concert dirigé par Lio Kuokman avec Jonathan Fournel au piano.

Ivresse et Volupté - Trois minutes Max !

Lio Kuokman and the Orchester national d'Île-de-France combine lyricism and sensuality. Pianist Jonathan Fournel joins them in the autumn games of Brahms' Second Concerto .

When Maurice Ravel wrote La Valse (1920), he had in mind the famous Viennese waltzes by Johann Strauss which had been whirling Europe since the middle of the 19th century. Except that La Valse du Français, at first calm and voluptuous, gets carried away with passion and is disrupted by the intoxication of movement. Unless this seemingly unhinged acceleration is the symbol of the collapse of an old world which disappeared with the Great War: that of high society lost forever, which seeks in dance the oblivion of its time in order to take refuge in nostalgia, before falling suddenly. None of this is noticeable in the Rosenkavalier(1911) by Richard Strauss; the dances extracted in 1944 from this opera sound to the ears of the 20th century in the midst of world conflict, the echoes of a classic and eternal world, folded in on itself: the permanence of the same dramatically amplified waltz movement comes to immortalize the sophistication of a social class. Brahms' Second Piano Concerto (1881) has no waltz rhythm; if there is dance, it is interior. It is the piano that breathes into the orchestra this ample and mellow phrasing so characteristic of Brahms' style. The whirlwind is that of inner emotions, especially when the piano dialogues with the solo cello in the slow movement: an endless dialogue that gives access to a secret world where time cannot stop.

English

Lio Kuokman et l'Orchestre national d’Île-de-France conjuguent lyrisme et sensualité. Le pianiste Jonathan Fournel les rejoint dans les joutes automnales du Deuxième Concerto de Brahms.

Quand Maurice Ravel écrit La Valse (1920), il a en tête les célèbres valses de Vienne de Johann Strauss qui ont fait tourbillonner l’Europe depuis le milieu du XIXe siècle. Sauf que La Valse du Français, d’abord calme et voluptueuse, s’emballe avec passion et se dérègle par l’ivresse du mouvement. À moins que cette accélération comme détraquée ne soit le symbole de l’effondrement d’un monde ancien qui a disparu avec la Grande Guerre : celui de la haute société perdue à jamais, qui recherche dans la danse l’oubli de son temps pour se réfugier dans la nostalgie, avant de chuter brutalement. Rien de tout cela n’est perceptible dans le Chevalier à la rose (1911) de Richard Strauss ; les danses extraites en 1944 de cet opéra font sonner aux oreilles du XXe siècle en plein conflit mondial, les échos d’un monde classique et éternel, replié sur lui-même : la permanence d’un même mouvement de valse amplifiée dramatiquement vient immortaliser la sophistication d’une classe sociale. Le Deuxième Concerto pour piano de Brahms (1881) ne comporte pas de rythme de valse ; si danse il y a, elle est intérieure. C’est le piano qui insuffle à l’orchestre ce phrasé ample et moelleux si caractéristique du style de Brahms. Le tourbillon est celui des émotions intérieures, surtout quand le piano dialogue avec le violoncelle solo dans le mouvement lent : un dialogue sans fin qui donne accès à un monde secret où le temps ne peut s’arrêter.

français

Ivresse et volupté by Brahms, Strauss, Ravel, -tól (2023/2023), Karmester Lio Kuokman, Atrium de Chaville, Chaville, France

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