Name: 'Les Berceaux' - Cycle Fauré and his Pupils
Start: 2024-05-16T00:00:00.000Z
End: 2024-05-16T00:00:00.000Z
Location: Palazzetto Bru Zane

Organization

Admin

Palazzetto Bru Zane

Instrumentista

Paul Coispeau

Piano

Lisa Chaïb-Auriol

Sorpano

Igor Mostovoi

Voice

Pianista

Mariam Bombrun

Sofia Anisimova

Kevin Punnackal

Panist

Singer

Voices

Quatuor vocal

"Les Berceaux" - Cycle Fauré and his Pupils

Venecia

Italia

"Les Berceaux" - Cycle Fauré and his Pupils: 5 Mélodies, op. 58 Fauré (+13 More)

Public

Concert

Chamber music

5 Mélodies, op. 58

Le cœur d'eau

Les Jets d'eau

3 Mélodies, Op.17

Clair De Lune, Op.46-2

3 Songs, op. 7

Les Berceaux, Op. 23/1

Le couteau

Poème d’amour

Soleils couchants

2 Duets, op. 10

2 Songs, Op.83

4 Mélodies, Op.51

Madrigal, Op.35

Damián Romagnoli

Válido

All’alba del XX secolo, Gabriel Fauré assume il compito
di voltare la pagina del romanticismo e di rasserenare
un ambiente musicale francese profondamente diviso.
Artista dal percorso atipico ma dai meriti indiscutibili,
Fauré non frequenta il Conservatorio di Parigi e non
dedica i primi capolavori alle scene liriche. Discepolo
di Saint-Saëns alla Scuola Niedermeyer, si esprime anzitutto
nei concerti d’avanguardia, nelle chiese e nei salotti.
In una Francia lacerata dal caso Dreyfus, egli rappresenta
sia un compromesso sia una via nuova. La sua influenza
quale docente di composizione merita di essere rivisitata:
riguarda musicisti ragguardevoli, da Nadia Boulanger a
Maurice Ravel passando per Florent Schmitt, Georges Enesco
e Charles Koechlin. 

Il ruolo di un insegnante di composizione al Conservatorio
era preparare i suoi studenti al concorso di composizione
musicale del Prix de Rome, la cui prova principale
consisteva nello scrivere una cantata su un libretto
imposto. In altre parole, Fauré fu il primo a introdurre
questi giovani musicisti alla composizione vocale.
Provenendo dal maestro indiscusso della mélodie francese,
questo insegnamento fu prezioso e fecondo.
Per il secondo anno di collaborazione con l’Académie de
l’Opéra national de Paris, il Palazzetto Bru Zane ha proposto
agli artisti di approfondire il repertorio di mélodies di
Gabriel Fauré e dei suoi allievi per trovarvi, se non una
filiazione diretta, almeno la stessa preoccupazione di
esporre la poesia sublimata dalla scrittura musicale.

Parallelamente alla carriera di maestro di cappella e
di organista, Gabriel Fauré mostra un altro volto nei
grandi salotti parigini. Sostenuto da mecenati influenti,
in particolare dalla principessa di Polignac, trova presso
l’aristocrazia francese una straordinaria sinecura
dal punto di vista economico, ma anche uno spazio
d’espressione formidabile e perfettamente adatto alla
sua sensibilità. Dalla sua op. 1 (Le Papillon et la fleur,
su testo di Victor Hugo, 1857) fino alle ultime opere (il
ciclo L’Horizon chimérique, creato nel maggio 1922),
Fauré non ha infatti mai smesso di esplorare il genere
della mélodie francese: il suo catalogo ne conta oggi 111.
In vita, il compositore si impone come il maestro
indiscusso di tale genere, e nel 1911 ci rivela la sua
concezione della messa in musica di una poesia:
l’armonia deve “sottolineare quel sentimento profondo
che le parole possono solo abbozzare”.
Sebbene le mélodies e i brani da camera di Fauré
costituiscano già di per sé una scuola di scrittura cui
la giovane generazione attingerà abbondantemente,
l’influenza di Fauré si fa più diretta alla fine della sua
vita. Tenuto lontano per molto tempo dagli incarichi
accademici più prestigiosi, nel 1896 approfitta delle
dimissioni di Jules Massenet per ottenere la cattedra
di composizione al Conservatorio. Dalla sua classe, che
terrà per dieci anni prima di essere nominato direttore
dell’istituto, passano alcune grandi speranze della
musica francese: Florent Schmitt, Charles Koechlin,
Georges Enesco, Nadia Boulanger, Jean Roger-Ducasse,
Maurice Ravel. Per giunta, il periodo durante il quale
egli esercita le proprie funzioni si colloca in un momento
chiave: dopo un secolo, nel 1903 il concorso del Prix de
Rome si apre infine alle donne, grazie alle proteste di
un’allieva di Fauré, Juliette Toutain. Anche la nomina di
Fauré alla testa del Conservatorio nel 1905 è dovuta a
una situazione particolare: nel momento in cui l’istituto
viene contestato da parte della Schola Cantorum e la
Francia si trova divisa sul caso Dreyfus e sulle questioni
religiose, la nomina di Gabriel Fauré apparve come un
gesto di pacificazione.

italiano

Le soin de tourner la page du romantisme et d’apaiser, à
l’orée du XXe
 siècle, un milieu musical français profondément
divisé devait revenir à un personnage au parcours atypique
et aux mérites artistiques indiscutables. Gabriel Fauré n’a
pas été élève au Conservatoire de Paris et ne consacre pas
ses premiers chefs-d’œuvre aux scènes lyriques. Disciple
de Camille Saint-Saëns à l’École Niedermeyer, il s’exprime
d’abord dans les concerts d’avant-garde, à l’église et au salon.
Il incarne, dans une France déchirée par l’affaire Dreyfus, un
compromis autant qu’un chemin nouveau. Son influence en
tant que professeur de composition mérite d’être revisitée :
elle touche des musiciens aux parcours remarquables, depuis
Nadia Boulanger jusqu’à Maurice Ravel, en passant par
Florent Schmitt, Georges Enesco et Charles Koechlin
Le rôle d’un professeur de composition au Conservatoire
était de préparer ses étudiants au concours du prix de
Rome de composition musicale, dont l’épreuve reine
consistait en l’écriture d’une cantate sur livret imposé.
Autrement dit : Fauré, pour ces jeunes gens, a été le
premier initiateur à l’écriture vocale. Venant du maître
incontesté de la mélodie française, cet enseignement fut
précieux et fertile.
Pour sa deuxième année de collaboration avec l’Académie
de l’Opéra national de Paris, le Palazzetto Bru Zane a
ainsi proposé aux artistes de se pencher sur le répertoire
de mélodies de Gabriel Fauré et de ses élèves pour y
trouver, sinon des filiations, du moins un même souci de
l’exposition du poème, sublimé par l’écriture musicale. 
Parallèlement à sa carrière de maître de chapelle et
d’organiste, Gabriel Fauré montre un autre visage dans
les grands salons parisiens. Soutenu par des mécènes
influents, en particulier la princesse de Polignac, il
trouve auprès de l’aristocratie française une manne
financière extraordinaire, mais aussi un espace
d’expression formidable et parfaitement adapté à sa
sensibilité. Depuis son opus 1 (Le Papillon et la Fleur, sur
un texte de Victor Hugo, en 1857) jusqu’au crépuscule de
sa vie (le cycle L’Horizon chimérique créé en mai 1922),
Fauré n’a en effet eu de cesse d’explorer le genre de la
mélodie française : on compte aujourd’hui 111 pièces de
ce type à son catalogue. De son vivant, le compositeur
s’impose comme le maître incontesté du genre et livre
en 1911 sa conception de la mise en musique du poème :
l’harmonie doit « souligner le sentiment profond que ne
font qu’esquisser les mots ».
Si les mélodies et les pièces de chambre de Fauré sont,
à elles seules, une école de l’écriture à laquelle la jeune
génération ira abondamment puiser, l’influence du
musicien devient plus directe à la fin de sa vie. Longtemps
écarté des plus prestigieux postes académiques, il profite
en 1896 de la démission de Jules Massenet pour trouver 
une place de professeur de composition au Conservatoire.
Dans sa classe, qu’il tient durant dix ans avant d’être
nommé directeur de l’établissement, passent certains des
grands espoirs de la musique française : Florent Schmitt,
Charles Koechlin, Georges Enesco, Nadia Boulanger, Jean
Roger-Ducasse, Maurice Ravel. La période au cours de
laquelle il exerce ses fonctions se situe, de plus, à un
moment charnière : le concours du prix de Rome s’ouvre
enfin aux femmes après un siècle d’existence et c’est aux
protestations de l’une de ses élèves – Juliette Toutain –
que l’on doit cette évolution en 1903. La nomination de
Fauré à la tête du Conservatoire advient également à la
faveur d’un contexte particulier : face à la contestation
de l’école par la Schola Cantorum et alors que la France
se trouve divisée sur l’affaire Dreyfus et les questions
religieuses, la désignation de Gabriel Fauré apparaît, en
1905, comme un geste d’apaisement.

français

"Les Berceaux" - Cycle Fauré and his Pupils by Fauré, Roger-Ducasse, Koechlin, C., Boulanger, N., De (2024/2024), Palazzetto Bru Zane, Venecia, Italia

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