Name: Orchestre de Paris Ariane Matiakh
Start: 2023-05-24T00:00:00.000Z
End: 2023-05-25T00:00:00.000Z
Location: Cité de la musique

Organization

Conductor

Ariane Matiakh

Pianist

Lise de la Salle

Piano

Orchestra

Orchestre de Paris

Cité de la musique

Orchestre de Paris / Ariane Matiakh

Paris

France

Salle des concerts

Prchestre de Paris / Ariane Matiakh: Vers la Voûte étoilée, Op. 129 (+3 More)

Vers la Voûte étoilée, Op. 129

Piano Concerto No. 2 in F Minor, op. 21

Four Sea Interludes, Op. 33a

The sea, three symphonic sketches for orchestra, L. 109

Approved

Prchestre de Paris / Ariane Matiakh: Vers la voûte étoilée, op. 129 Koechlin (+3 More)

Thanks to a magnetic cosmic sketch or shimmering marine paintings, it is to the mysteries of the "musical landscape" that this program initiates us, completed, under the fingers of Lise de la Salle, by the bewitching Concerto n° 2 of Chopin. 

Fascinated from his youth by astronomy, Koechlin offers with Towards the starry vault a magnetic piece, in the form of a nocturne for orchestra. The mystery of its seduction is shared by Debussy's orchestral score, La Mer , an incomparable and sensual prismatic spraying of sound material, for which the notion of musical "impressionism" was forged.

Taken from his opera Peter Grimes , Britten's marine interludes go further with the evocation of the changing lights of the sea, from gray dawn to shimmering moonlight, to the raging of the swell.

Both epic and belcantist, Chopin's Concerto No. 2 finally imposes all its charm: poetic culmination of the work, the Larghetto makes heard its ductile and sustained cantilena, characteristic of the art of the one Berlioz, taking it for a leprechaun or an elf, called "the pianist's Trilby".

English

À la faveur d’une magnétique esquisse cosmique ou de miroitantes peintures marines, c’est aux mystères du « paysage musical » que nous initie ce programme, complété, sous les doigts de Lise de la Salle, par l’envoûtant Concerto n° 2 de Chopin. 

Fasciné dès sa jeunesse par l’astronomie, Koechlin offre avec Vers la voûte étoilée une pièce magnétique, en forme de nocturne pour orchestre. Le mystère de sa séduction est partagé par la partition orchestrale de Debussy, La Mer, incomparable et sensuelle pulvérisation prismatique de la matière sonore, pour laquelle fut forgée la notion « d’impressionnisme » musical.

Issus de son opéra Peter Grimes, les interludes marins de Britten renchérissent sur l’évocation des lumières changeantes de la mer, de l’aube grise au clair de lune scintillant, en passant par le déchaînement de la houle.

À la fois épique et belcantiste, le Concerto n° 2 de Chopin impose enfin tout son charme : sommet poétique de l’œuvre, le Larghetto fait entendre sa cantilène ductile et soutenue, caractéristique de l’art de celui que Berlioz, le prenant pour un lutin ou un elfe, appelait « le Trilby des pianistes ».

français

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