Organization

Direction d'orchestre

Léonard Ganvert

Mise en scène

Gilles Rico

Décors

Philippine Ordinaire

Costumes

Violaine Thel

Chanteur

Mezzo-soprano

Laure-Catherine Beyers

Thedorine

Soprano

Emma Delannoy

Alexis

Ténor

Guillaume Paire

Romboidal

Rémi Ortega

Cacatois XXII

Hoël Troadec

Hermosa

Opéra de Lausanne

Orchestra

Ensemble instrumental de l'Opéra de Lausanne

français

Route Lyrique 2023

Martigny-Ville

Suisse

Cully

Aubonne

Lausanne

Prilly

Vallorbe

Écublens

Grande salle du Motty

Renens

Orbe

Gland

Théâtre du Grand-Champ

Épalinges

Bussigny

Cossonay

Mézières

Théâtre du Jorat

Route Lyrique 2023: L'Île de Tulipatan Offenbach

Public

L'Île de Tulipatan

Valide

L'Île de Tulipatan, en tournée du 9 juin au 8 juillet dans le canton de Vaud !  Créée en 2010 avec l’aide des pouvoirs publics,…

Route Lyrique 2023: L'Île de Tulipatan Jacques Offenbach

Lorsqu’il crée L’Île de Tulipatan le 30 septembre 1868 sur «sa» scène des Bouffes-Parisiens, Jacques Offenbach est à la fois au sommet de sa gloire et de son art. Les années qui précèdent l’embrasement franco-prussien sont pour lui un véritable feu d’artifice créatif: galvanisé par le triomphe de La Grande-Duchesse de Gerolstein – dont le librettiste Jacques Halévy résume avec humour le parfait timing: «Bismarck aide à doubler nos recettes, cette fois c’est la guerre à laquelle on rit, et la guerre est à nos portes» –, il enchaîne les succès, avec Robinson Crusoé, Geneviève de Brabant, Le Château à Toto, La Périchole… L’Île de Tulipatan annonce la couleur (burlesque) dès le générique: ses deux personnages centraux ne portent-ils pas les noms fleuris d’Octogène Romboïdal, grand sénéchal, et Cacatois XXII, duc et chef suprême de l’île? Après, comme souvent chez Offenbach, le rire (de surface) n’est pas exempt d’une certaine profondeur – ici la question de l’orientation sexuelle au seuil de l’âge adulte, incarnée par le caractère «garçon manqué» d’Hermosa, la fille du grand sénéchal, et par le comportement au contraire délicat et gracieux du prince Alexis, fils du duc, incitant certains commentateurs à considérer l’œuvre comme la première opérette… homosexuelle de l’histoire!

When he premiered L’Île de Tulipatan on 30 September 1868 on “his” stage at the Bouffes-Parisiens, Jacques Offenbach was at the height of his fame and art. The years prior to the Franco-Prussian unrest were a veritable creative firework display for him galvanised by the success of The Grand Duchess of Gerolstein whose librettist Ludovic Halévy humorously summarised the perfect timing: “Bismarck is helping to double our income, this time it’s the war we’re laughing at, and the war is on our doorstep”. Offenbach went on to have one success after another, with Robinson Crusoe, Geneviève de Brabant, Le Château à Toto, and La Périchole in which the two central characters bear the flowery names of Octogène Romboïdal, grand seneschal, and Cacatois XXII, duke and supreme chief of the island. Afterwards, as is often the case with Offenbach, the (surface) laughter is not without a certain depth – in this case the question of sexual orientation on the threshold of adulthood, embodied by the “tomboyish” character of Hermosa, the grand seneschal’s daughter, and by the delicate and graceful behaviour of Prince Alexis, the duke’s son, which has prompted some commentators to consider the work as the first… homosexual operetta in history!

English

Crédits de représentation (Distribution et équipe de production )

Distribution

Équipage

Ensemble