Organization

Singer

Soprano

Alexandra Flood

Female chorus

Baritone

Danylo Matviienko

Junius

Repetiteur

Olga Dubynska

Tenor

Tobias Westman

Male chorus

Kiup Lee

Andrea Cueva Molnar

Bass

Aaron Pendleton

Collatinus

Niall Anderson

Alexander Ivanov

Alexander York

Tarquinius

Timothée Varon

Contralto

Marie-Andrée Bouchard-Lesieur

Lucretia

Ramya Roy

Mezzo-soprano

Cornelia Oncioiu

Bianca

Kseniia Proshina

Lucia

Stage director

Jeanne Candel

Conductor

Léo Warynski

Lighting designer

César Godefroy

Costume designer

Pauline Kieffer

Set designer

Lisa Navarro

Théâtre des Bouffes du Nord

Orchestra

Orchestre-Atelier OstinatO

The Rape of Lucretia

Paris

France

Théâtre des Bouffes-du-Nord

The Rape of Lucretia Britten

Public

Approved

Tobias Westman as Male chorus in The Rape of Lucretia

En composant en 1946 Le Viol de Lucrèce, d’après une pièce d’André Obey, Britten et son librettiste, pacifistes convaincus et engagés depuis bien avant la guerre, s’adressent à une société européenne meurtrie par la guerre et la haine. En renonçant à la grande machine opératique, ils abordent pour la première fois la forme plus intimiste de l’opéra de chambre. Britten écrit en effet pour un petit effectif de musiciens et de chanteurs-acteurs expressifs dans un langage musical et théâtral où la force de la narration prime sur l’illusion scénique. Britten reprend à son compte le mythe de l’épouse vertueuse et suicidaire en écrivant une partition d’une puissance d’évocation exceptionnelle qui interroge le désir et son vertige d’angoisses sous toutes ses formes : l’amour réciproque, les envies coupables et la frustration. Britten invite à réfléchir sur la violence des rapports humains, sur la sexualité et ses zones d’ombre. Par la force de l’incarnation de son héroïne-victime, Britten nous place devant le tragique de la condition humaine.

Deutsch

By composing Le Viol de Lucrèce in 1946, based on a play by André Obey, Britten and his librettist, convinced and committed pacifists since well before the war, address a European society scarred by war and hatred. By renouncing the great operatic machine, they approach for the first time the more intimate form of chamber opera. Britten indeed writes for a small group of musicians and expressive singer-actors in a musical and theatrical language where the force of the narration takes precedence over the scenic illusion. Britten takes up the myth of the virtuous and suicidal wife on her own account by writing a score of exceptionally evocative power which questions desire and its vertigo of anguish in all its forms: reciprocal love, guilty desires and frustration. Britten invites us to reflect on the violence of human relationships, on sexuality and its gray areas. Through the force of the incarnation of her heroine-victim, Britten confronts us with the tragedy of the human condition.

English

Creidmheasanna feidhmíochta (Foireann & Criú )

Caitheadh

Criú

Ensemble