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Profile reviews

9

Gezim Myshketa, Don Giovanni artista e “belcantista”, in grado di difendere le alte prerogative musicali della parte e di farle dialogare col ruolo cucitogli addosso, senza storpiarle.

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Andrea Estero

“De fait, la représentation est largement dominée par le Dulcamara de Gezim Myshketa que la mise en scène métamorphose, après son air d’entrée, en clown blanc accompagné de son Auguste. Ce jeune chanteur albanais de tout juste 30 ans, apporte à son personnage les qualités vocales d'un baryton de grande classe, avec un mordant et une maîtrise du chant syllabique exemplaire. Nous sommes loin, avec ce brillant interprète, des basses bouffes sur le retour souvent distribuées dans le rôle. Non seulement le timbre est splendide, l'articulation parfaite, mais l'incarnation et la présence scénique font de lui le personnage central de l'intrigue dont chacune des apparitions relance l’intérêt. Un talent à suivre qui ne tardera pas à faire parler de lui." Novembre 2012

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Frédéric Norac

Past Production Reviews

10
La forza del destino, Verdi
D: Nicolas Joël
C: Paolo Arrivabeni
Au Théâtre du Capitole, une Force du destin abrégée – mais ô combien enthousiasmante !

(…) le Don Alvaro du ténor franco-tunisien Amadi Lagha qui renouvelle le choc de son Calaf toulonnais il y a deux ans. En plus de posséder un timbre particulièrement flatteur, il offre un organe parmi les plus puissants que nous ayons jamais entendus, avec des aigus d’une incroyable insolence, sans obérer la ligne de chant, et il nous prouve dans son fameux air « La vita è inferno all’infelice » qu’il est aussi capable de nuances et de demi-teintes.

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28 May 2021www.opera-online.comEmmanuel Andrieu
La Force du destin rouvre les portes du Capitole

Amadi Lagha, qui incarne Don Alvaro, est un ténor à la voix claire et vaillante (spinto), sonore de part en part, pour ce rôle qui sollicite partout la plus grande étendue, de même que toute la gamme dynamique (du triple piano au triple forte) qu'il assure avec facilité. Le timbre solaire est pleinement Italien et se marie à une prononciation modèle du texte. Le rôle est incarné dans la richesse de ses situations expressives, et passions contrastées, assumées de la tendresse à l’expression torturée des passions contradictoires (culpabilité, amitié, compassion, amour propre blessé) dans les deux grandes scènes de duos (duels métaphoriques) avec Don Carlos. L'interprète investit beaucoup d’émotion dans l’unique très bel air (bien que méconnu), O tu che in seno agli angeli, ainsi que dans le remarquable trio final. Sa prestation est saluée par le meilleur accueil du public au salut final.

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23 May 2021www.olyrix.comHeuillon Joël