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Munich, Bavaria, Upper Bavaria, Germany | Orchestra
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Organisation Reviews

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Hofkapelle in Köln

„Die reine Streicherbesetzung der Hofkapelle München klingt fabelhaft! Weich, geschmeidig, federnd, die Kapelle hat Kraft und Tempo!“

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01 April 2022Kölner Stadtanzeiger

Past Production Reviews

4
Der Stein der Weisen, Mozart
C: Rüdiger Lotter
Quantensprung mit Mozart

Ein Jahr vor der Uraufführung der "Zauberflöte", ebenfalls im Theater an der Wieden, versammeln sich hier schon die späteren Protagonisten: Henneberg war ihr Dirigent, Schack der erste Tamino und verkörpert hier Astromonte, den guten Geisterkönig; Gerl sang den ersten Sarastro und ist hier Eutifronte, der böse Bruder Astromontes als Gott der Unterwelt. Im "Stein der Weisen" haben sie sich sozusagen die Arien auf den Leib geschrieben. Anders als "Die Zauberflöte" mäandert dieses Singspiel mit seiner etwas umständlichen Handlung um Könige des Lichts und der Nacht, die um zwei Paare, Nadir/Nadine sowie Lubano/Lubanara, streiten über weite Strecken trotz schöner Musik etwas. Den gesprochenen Texten hätten sowohl noch mehr Kürzungen wie ein Dialog-Regisseur wohlgetan. Aber gesungen wurde ansprechend bis hervorragend: Michael Schade gab den Luft-Gott Astromente als jovialen Gutsherrn mit Lodencape und Hut, der junge Tenor Kai Kluge kämpfte erfolgreich mit feinem lyrischem Tenor um seine Nadine (mit prägnantem, gehaltvollem Sopran: Leonor Amaral). Jonas Müller konnte auf seine Erfahrungen als Papageno in der Rolle von Lubano zurückgreifen, die ganz ähnlich angelegt ist, und füllte sie mit herrlich entspanntem Bariton und viel trockenem Witz in den Dialogen. Immer wenn Elena Harsányi als seine aufmüpfige Gattin Lubanara ihr kokettes Dauerlächeln aufgab, beeindruckte ihr leichter Sopran umso mehr. Bassist Martin Summer brillierte als Eutifronte nicht zuletzt in den Dialogen mit tiefer, facettenreicher Stimme. Der hier durchaus viel beschäftigte Chor der Klang Verwaltung (Einstudierung: Christiane Büttig) machte seine Sache im Lauf des Abends immer besser. Die Hofkapelle München hat ein paar Nummern des Singspiels mit Konstantin Krimmel schon auf CD eingespielt und ist nun, wieder unter Leitung von Rüdiger Lotter, der Garant für eine gelungene konzertante Aufführung, auch wenn manches Tempo etwas mehr Lebendigkeit vertragen hätte.

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11 December 2022www.sueddeutsche.deKlaus Kalchschmid
Autour de l’opéra magique viennois, un beau récital du baryton Konstantin Krimmel

Le programme est bien construit et introduit le mélomane dans cette partition curieuse qu’est Der Stein der Weisen oder die Zauberinsel (« La Pierre philosophale ou l’île enchantée »), inspirée d’un recueil de contes de fée du poète Christoph Martin Wieland (1733-1813). Ce Singspiel, dont le livret est de Schikaneder, a la particularité d’être une œuvre collective due à deux chanteurs de sa troupe, Benedikt Schack et Franz Xaver Gerl auxquels se sont joints le maître de chapelle Johann Baptist Henneberg et Mozart dont, précise la notice signée par le chef d’orchestre Rüdiger Lotter, on a pu montrer qu’il a composé environ un tiers de l’opéra. On entend l’ouverture, aux accents vivaces, cuivres et timbales à l’avenant, et trois airs où il est question de friponneries et de roueries féminines, mais aussi d’éléments magiques, comme une flèche ou un oiseau. Krimmel est à l’aise dans ces morceaux enjoués, sa voix aux couleurs variées dessinant l’action avec vigueur. Il est tout à fait impeccable dans l’air qui suit, celui de Papageno (Der Vogelfänger bin ich ja), où l’oiseleur de Mozart est vraiment en joie et plein d’entrain. Schikaneder envisage une suite au succès triomphal de La Flûte enchantée, mais Mozart décède. Un pâle Peter von Winter prendra le relais pour cette deuxième partie, Das Labyrinth. Mais la musique du Bavarois n’est pas à la hauteur du projet, et c’est un échec. Dans son récital, Krimmel en sauve néanmoins l’air de Papageno, Nun adieu, ich reis’, ihr Schätzen dont il souligne le charme en lui insufflant de l’élégance, lorsque le héros invite l’une ou l’autre amoureuse à l’accompagner. Ce non-succès a été joué en 1798. Le programme nous ramène ensuite près de dix ans auparavant, avec l’Obéron de Paul Wranitzky, joué à Auf der Wieden en 1789. Deux airs soulignent les qualités d’orchestrateur de ce compositeur morave (il a laissé plusieurs dizaines de symphonies à ne pas dédaigner), qui est, lui aussi, un frère de loge de Schikaneder. L’accueil de cette autre inspiration wielandienne connaît un beau succès, avec un héros défendant son amour à travers des épreuves initiatiques. On pense immédiatement à l’opéra éponyme de Weber, les qualités mélodiques de Wranitzky sonnant déjà comme aux débuts du romantisme. Dans le rêve de Scherasmin, où sont étalés bien des délices dont des allusions au Miaou de chats sauvages, Krimmel fait la preuve de toute la souplesse de sa voix, avec l’évidence d’une diction très soignée qui se vérifie tout au long de son parcours. L’affiche fait place à des productions jouées antérieurement sur d’autres scènes et reprises par Schikaneder. La Grotta di Trofonio de Salieri provient du Burgtheater, où elle a été programmée en 1785. Sa flambante ouverture est suivie de deux airs pleins de fantaisie. De Haydn, deux extraits d’Orfeo e Euridice et deux autres d’Orlando Paladino, chantés en alternance, mettent à nouveau en valeur la clarté de l’émission vocale du baryton, à laquelle s’ajoutent une noblesse de ton et une réelle émotion. Ce très beau récital, projet intelligent, a été enregistré en la Neustädter Universitätskirche, un édifice luthérien situé dans la cité bavaroise d’Erlangen, à une vingtaine de kilomètres de Nuremberg. Il confirme le talent d’un jeune chanteur très investi, qui a un bel avenir devant lui et dont on suivra la carrière avec. Beaucoup d’attention. Il est superbement soutenu par la Hofkapelle de Munich, formation qui existe depuis un peu plus de dix ans et qui joue sur des instruments historiques. Son fondateur, Rüdiger Lotter (°1969), a un sens inné du raffinement et du dosage des nuances. Des moments confiés à l’orchestre seul en témoignent. L’album s’achève par la Reigen seliger Geister (‘Ronde des esprits bienheureux’), tirée d’Orfeo e Euridice de Gluck. Que de finesse !

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29 November 2022www.crescendo-magazine.beJean Lacroix
S. Petrus et S. Maria Magdalena, Hasse
C: Rüdiger Lotter
Leidensstund' bei Hasse: Sanctus Petrus et Sancta Maria Magdalena von der Hofkapelle München

Die Hauptrollen bei der Hofkapelle München übernahmen Countertenor Ray Chenez und Sopranistin Marie Lys, die nicht nur im duettierten Halbgebet und entscheidenden Argument zur persönlichen Weggabelung wunderbar in ihren Stimmfärbungen, allen voran aber den fantastischen Phrasierungsmustern durch mein musikalisches Herz aufgehende Betonung, gehaltene Ansätze und berührende Kantilenenführung zusammenpassten, sondern auch in den Einzelarien brillierten. Bei Chenez natürlich im schmissigsten Highlight des Ganzen gleich zu Beginn („Mea tomenta, properate!“), als er im Besitz seiner weichen, jugendliche Farbigkeit und leichtere Falsettkraft habenden Stimme besonders im höhergesetzten, koloraturaufgedrehten Dacapo den inneren Kampf Petrus' Schuldgefühle stärker nach außen kehrte. Bei Lys der aus Treue, Frömmigkeit und späterer Trosthoffnung gefasste Entschluss Maria Magdalenas („Semper fida“), der in allumfassender Kulmination persönlichen Geschmacks vibratolose Tonentwicklungen zu Gipfeln geschmeidig umarmenden, stimmfülligeren Seelenbalsams machte, der im Vergessen des Moments bei dieser gesungenen Einstellung für die Ewigkeit beinahe selbst zu Tränen rührte. Und der im Miserere weiter in unabschlagender Schönheit um Güte bat.

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bachtrack.comJens Klier
Artaserse, Hasse
D: Balázs Kovalik
C: Michael Hofstetter
Tour
Hasse’s Artaserse in Munich: an unusual pasticcio

The Hofkapelle München, on historical instruments, was conducted by Michael Hofstetter, and they were a constant source of satisfaction, playing with warm consistency and with some notable contributions from the flutes. The singers were all students, except Eric Ander who was described as a graduate (and Silja of course). The first soprano was Pauline Rinvet playing the Sister, with rather light voice but sparkly high notes. Her Brother was sung by another soprano, Kathrin Zukowski, who, for me, was the most rewarding of the soloists. She sang with very nice tone, in good Baroque style with dramatic expressiveness, and her rendition of “Parto qual pastorello” (written for Farinelli, after all) was warmly received.

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bachtrack.comSandra Bowdler