Name: Ariodante
Start: 2019-11-08T00:00:00.000Z
End: 2019-11-15T00:00:00.000Z
Location: Wiener Staatsoper

Organization

Countertenor

Stephanie Houtzeel

Ariodante

Soprano

Chen Reiss

Ginevra

Hila Fahima Ruschin

Dalinda

Contralto

Max Emanuel Cencic

Polinesso

Tenor

Josh Lovell

Lurcanio

Bass

Peter Kellner

The King of Scotland

Carlos Osuna

Odoardo

Conductor

Christophe Rousset

Stage director

David McVicar

Set designer

Vicki Mortimer

Lighting designer

Paule Constable

Choreographer

Colm Seery

Wiener Staatsoper

Costume designer

Others

Gustav Mahler Choir

Orchestra

Les Talens Lyriques

Vienna

Austria

Ariodante Händel

Public

Ayyappa swamy y

Approved

Grand spécialiste de Händel, dont il livre avec ses Talens Lyriques des interprétations ciselées et enthousiasmantes, Christophe Rousset retrouve avec bonheur Ariodante, l’un des chefs-d’œuvre de l’opéra italien.

Créé le 8 janvier 1735 au théâtre de Covent Garden, Ariodante de Händel ne reste que onze soirs à l’affiche. Repris pour deux représentations en 1736, l’ouvrage tombe dans l’oubli, et ce n’est que deux siècles plus tard que l’œuvre s’inscrira comme l’un des opéras les plus appréciés du compositeur. Tout débute par une histoire tirée de trois chants du poème épique de l’Arioste, Orlando furioso, qui, à cette époque, enflammait l’imagination du compositeur. Une histoire simple, violente et douloureuse, aux couleurs vives de la chevalerie mais aux résonances immuables du cœur humain. L’histoire de cinq personnages liés les uns aux autres par une seule chaîne sentimentale – Lurcanio aime Dalinda qui aime Polinesso qui aime Ginevra qui aime Ariodante – sous le regard d’un ascendant, père et roi.

Dans son Ariodante, Händel offre à chacun de ses personnages des pages où la passion étincelle, n’hésitant pas à mettre en avant toute la virtuosité vocale de ses interprètes. Les protagonistes de cette tragédie amoureuse ne sont pas victimes de la fatalité et ne succombent pas sous les coups d’un destin aveugle ou vengeur. Ils s’abandonnent aux vertiges de leur passion, abusés par des apparences trompeuses. L’aria da capo, forme favorite de l’opera seria, permet l’exaltation et l’approfondissement des sentiments. Cette structure, répétitive par définition, décline à satiété les troubles qui agitent l’âme des héros.

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