Name: Bach en sept paroles - II - De passage
Start: 2017-11-21T00:00:00.000Z
End: 2017-11-21T00:00:00.000Z
Location: Philharmonie de Paris

Admin

Cité de la Musique/Philharmonie de Paris

Conductor

Raphaël Pichon

Singer

Joanne Lunn

Sopran

Tim Mead

Nick Pritchard

Tenor

Christian Immler

bass

Others

Ensemble Pygmalion

Soprano

soprano

alto

tenor

Bass

Countertenor

Bach en sept paroles - II - De passage

Paris

France

Philharmonie de Paris

Salle Des Concerts

Public

Concert

Vocal / Song cycle

Wir müssen durch viel Trübsal, BWV 146 ‎‎

Wer weiß, wie nahe mir mein Ende? BWV 27

Liebster Gott, wenn werd ich sterben?, BWV 8

Ich elender Mensch, wer wird mich erlösen, BWV 48

Paul Koneri

Approved

Bach en sept paroles - II - De passage: Wir müssen durch viel Trübsal, BWV 146 ‎‎ Bach, Johann Sebastian (+3 More)

Pour raisons de santé Dorothée Mields est dans l’impossibilité d’assurer ce concert, elle sera remplacée par Joanne Lunn.
Pour raisons de santé Wiebke Lehmkuhl est dans l'impossibilité d'assurer ce concert et sera remplacée par Tim Mead.

Au XVIIe siècle, avec la montée en puissance de la Réforme, le thème de la vanité envahit peu à peu les toiles des maîtres, d’abord en Flandre calviniste puis dans l’Europe tout entière. Mais la peinture n’en a pas l’apanage...

« Nous devons à travers bien des tribulations accéder au royaume de Dieu » - « Moi, misérable humain, qui me délivrera ? » - « Qui sait combien ma fin est proche ! » - « O mon Dieu bien-aimé, quand donc vais-je mourir ? » : les quatre cantates de ce second volet de l’épopée Bach concoctée par Raphaël Pichon et ses musiciens ne traitent que de la brièveté de notre passage dans cette vallée de larmes. On constate du reste que trois d’entre elles ont été composées au début de l’automne : le 3 octobre 1723 pour la BWV 48, le 24 septembre 1724 pour la BWV 8 et le 6 octobre 1726 pour la BWV 27. Une saison idéale pour la contemplation de notre finitude. Mais si la tonalité générale est sombre, Bach veille bien à ne jamais sombrer corps et bien dans la déploration : ça et là, un orgue concertant et fabuleux, un contrepoint entêtant de hautbois d’amour, des cordes enjouées ou un cor solaire éclairent l’ensemble comme une bougie dans un tableau de La Tour.

français

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