On le connaît presque plus à l’étranger qu’en France, même s’il est heureusement aussi présent sur les grandes scènes parisiennes, là où il s’est formé : Cédric Tiberghien, premier prix du Concours Long-Thibaud en 1998 et ancien lauréat du programme New Generation Artists de la BBC. Cédric Tiberghien aime Beethoven : « 1000 à 1500 pages de Beethoven m’ont vraiment nourri de l’intérieur », expliquait-il déjà en 2007. Sa discographie en témoigne (en particulier, l’album consacré aux variations pour piano chez Harmonia Mundi), ses apparitions publiques également. On se souvient par exemple de son concert de février 2016 à la Philharmonie, avec le Deuxième Concerto, dans le cadre de son intégrale des concertos avec l’Orchestre National d’Île-de-France lancée en 2013 ; mais aussi de son récital, le même mois, au Théâtre des Champs-Élysées – deux prestations où l’attachant pianiste avait été vraiment convaincant. Il participe à l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven sur instruments d’époque avec quatre pièces composées entre 1803 et 1816, dont la formidable « Waldstein ».
