Name: Closing Concert: Große Messe
Start: 2023-12-09T00:00:00.000Z
End: 2023-12-09T00:00:00.000Z
Location: Flagey

Organization

Music Chapel Festival

Conductor

Bart Van Reyn

Instrumentalist

Frank Braley

Piano

Orchestra

Brussels Philharmonic

Others

Vlaams Radiokoor

Queen Elisabeth Music Chapel

Soloists of Queen Elisabeth Music Chapel

MuCH Singers

Flagey

Soprano

Clémence Garcia

Soprano I

Mezzo-soprano

Sofia Anisimova

Tenor

Filip Filipović

Bass

Oleg Volkov

Closing Concert: Große Messe

Brussels

Belgium

Studio 4

Mozart : ‘Große Messe’: Piano Concerto No. 23 in A Major, K. 488 Mozart (+1 More)

Public

Private

Piano Concerto No. 23 in A Major, K. 488

Great Mass in C minor

Approved

Closing Concert: Clémence Garcia, soprano

Monteverdi Choir
Eric Ericson Chamber Choir 
Royal Stockholm Philharmonic Orchestra
Mia Persson soprano
Ann Hallenberg mezzo-soprano
Helge Rønning tenor
Peter Mattei bass
Nobel Prize Concert 2008

Music Chapel Festival - Day 4
09 Dec 2023

Brussels Philharmonic, Frank Braley, Vlaams Radiokoor & MuCH Singers
20:15
Flagey, Studio 4
Brussels Philharmonic
Bart van Reyn, conductor

Frank Braley, piano
W. A. Mozart: Piano Concerto No. 23 in A Major,K.488

Vlaams Radiokoor
MuCH Singers
W. A. Mozart: Mass in C Minor, K.427/417a,“Great”

English

Le Requiem et la Grande Messe en ut mineur de Mozart partagent le statut d’œuvre inachevée, s’accompagnent tous deux d’énigmes et de mystère et présentent aussi ces émotions profondes et personnelles que seul le compositeur pouvait mettre en notes.

Après son mariage avec Constance, Mozart écrivit à son père en 1783 : « J’ai fait une promesse et j’espère la tenir. » Cette promesse consistait vraisemblablement à composer une messe – une mission assez ambitieuse qu’il s’était donnée et qu’il n’achèverait jamais. Ce que Mozart composa néanmoins s’écarte considérablement de ce que l’on trouvait couramment alors dans la musique d’église : l’approche et la partition sont inhabituellement grandioses, les moments sombres sont entrecoupés de passages enjoués, tantôt avec tout l’orchestre, tantôt avec un plus petit ensemble.

Ces sonorités particulières sont probablement dues à la grande admiration que Mozart vouait aux anciens maîtres comme Bach et Haendel, alors pourtant considérés comme démodés. Il s’inspira pour sa messe de leurs techniques typiquement baroques, écrivant des fugues et des doubles chœurs. Son amour pour Constance l’inspira certainement également : pour permettre à sa femme d’y briller, il intégra dans la messe certains des plus beaux solos pour soprano qu’il écrivit jamais.

Ce n’est qu’au début du XXe siècle que la reconstruction de ce chef-d’œuvre fut entamée, et même si, comme pour le Requiem, les avis divergent à son sujet, ce qui demeure marque le triomphe de la puissance créatrice humaine.

français

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