Quel compositeur n’a pas eu sur sa table de chevet les quatuors de Beethoven ? « Avant de commencer à travailler sur le Quatuor à cordes n°1 en si mineur j’ai étudié les quatuors de Beethoven » explique Prokofiev. Alors qu’il séjourne aux États-Unis en 1930, il répond à la commande de la Library of Congress de Washington, et écrit un morceau vaste et expressif, profond, intense, à l’instar du Quatuor opus 59 n°1 de Beethoven dédié « à son excellence Monsieur le comte de Razumovsky ». En hommage au diplomate russe, son mécène, il intègre des thèmes populaires dans une œuvre trop novatrice pour l’époque. En réponse aux reproches, Beethoven a cette phrase mythique : « Ce n’est pas pour vous ! C’est pour les temps à venir. »
Rien de trop ardu pour le Quatuor Belcea, incontournable ensemble de musique de chambre venu de Londres, qui magnifie ces deux œuvres.
En partenariat avec la série de musique de chambre du Quatuor Diotima.