Les seize quatuors de Beethoven, interprétés au long de cette biennale, dialoguent avec ceux de ses prédécesseurs et des compositeurs qui ont poursuivi l’exploration du genre, jusqu’à la création contemporaine.
Fondé en 1991, disciple des Quatuors Amadeus et Borodine, et de Fiodor Droujinine, Pierre Pénassou, Walter Levin et Hugh Maguire, le Quatuor Danel reste très lié aux créateurs importants de notre temps, comme Wolfgang Rihm, Helmut Lachenmann, Sofia Goubaïdoulina, Bruno Mantovani ou Pascal Dusapin, dont il joue le Quatuor n°4. Les compositeurs russes occupent également une place de choix dans son répertoire. Il a ainsi, dès 2009, enregistré les 17 quatuors de Weinberg – enregistrement qui reste à ce jour le seul au monde –, qu’ils ont joué à la Cité de la musique en 2019. Il défend aussi les quatuors de Chostakovitch, dont il enregistre l’intégrale en 2005. Pour ce concert, il se mesure au Huitième, un des plus célèbres, d’une envergure résolument symphonique.
