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Versailles, Île-de-France Region, Yvelines, France | Company

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Die Walküre, Wagner, Richard
C: Sébastien Rouland
CRITIQUE, opéra. VERSAILLES, opéra royal, le 18 mars 2024. WAGNER : Die Walküre (La Walkyrie)

Quant à la basse japonaise Hiroshi Matsui, il possède un physique des plus appropriés dans le rôle de Hunding, campant un personnage tout d’une pièce et fort menaçant, avec une voix dont on goûte la noirceur du timbre et la belle ligne de chant.

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20 marec 2024www.classiquenews.comEmmanuel Andrieu
Le Ring de l'Opéra Royal Versailles continue son épopée avec La Walkyrie

Pour incarner son antagoniste, le Hunding de la basse profonde Hiroshi Matsui (qui incarnait déjà Fafner l'année dernière) offre à nouveau son timbre large et puissant, sa tessiture lyrique et toute son intensité dramatique au service du personnage, en mettant cette fois-ci davantage l'accent sur ses aspects antipathiques et revêches.

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17 marec 2024Par Axel Driffort
Das Rheingold, Wagner, Richard
C: Sébastien Rouland
"...broad, velvety, powerful timbre..."

"Finally, Melissa Zgouridi's Flosshilde - who also sings Erda this evening - with her broad, velvety, powerful timbre, stands out for the clarity of her vowels and the length of her phrases. In the final scene, the lyricism of her tessitura, as well as the constancy of her projection and the intensity of her vibrato in the upper register, are particularly noteworthy”.

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AXEL DRIFFORT | OLYRIX.COM
"...the sublime, sparkling bronze singing of Melissa Zgouridi's Erda..."

“Finally, one can't help but understand Wotan […] yielding to the sublime, sparkling bronze singing of Melissa Zgouridi's Erda, an ideally Wagnerian young mezzo, who passionately binds us to her every word ("I know all that was, all that will be"). Coming from the Urwala and messenger of Eternity, her mysterious warning has the superior accentuations of the great tragediennes of the past.”

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CHRISTINE DUCQ (FORUMOPERA.COM)
Alcina, Händel
D: Jiří Heřman
C: Václav Luks
Turneja
BRÜNN Alcina

Ray Chenez als Ruggiero mit stilsicherem Countertenor seine hervorragende Stellung in diesem Fach bestätigte, In den Dacapo Teilen der Arien lieferte der US-Amerikaner nicht nur gewagte Gesangsakrobatik vom Feinsten, sondern auch Perfektion, präzise Diktion und virtuos ausgezierte Schlusskadenzen.

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Alcina magicienne à Versailles

Le personnage de Bradamante est incarné par la mezzo-soprano Monika Jägerová (qui, pour cette première, remplace Václava Krejčí Housková souffrant d'une laryngite). Elle offre une incarnation et une intonation très précise, glissant avec agilité sur sa délicate prononciation du texte. Elle exécute ainsi les vocalises avec maîtrise, dans une présence nette et déterminée.

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12 marec 2022www.olyrix.comAgostino Trotta
Titon et l'Aurore, Mondonville
D: Basil Twist
C: William Christie
Titon and the Aurora - Paris (Favart)

“Musical wonderment such that it easily holds the attention for two straight hours.”

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21 januar 2021www.forumopera.comGuillaume Saintagne
To see in streaming, “Titon et l’Aurore” and “Cabaret horrifique” at the Opéra Comique: long live the extravagance!

A brand new production, an older show: two possibilities to join the Favart hall this week, with the happy resurrection of an opera-ballet by Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville, and the audiovisual adaptation of “Cabaret horrifique” by Valerie Lesort.

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22 januar 2021www.telerama.frSophie Bourdais
Psyché, Lully
C: Christophe Rousset
Molière ou l'art du spectacle total

Sil y a un écrivain populaire, c’est bien Molière. Regardons autour de nous, le monde est peuplé de ses per sonnages. Partout des Harpagon, des Alceste, des Célimène, des Tartuffe, des Armande, des Trissotin, des Scapin, des Monsieur Jourdain, des George Dandin... À propos de George Dandin, Mon therlant racontait que sa grand-mère, qui l’avait emmené voir cette pièce à la Comédie-Française, s’était levée brus quement: «Allons-nous-en! C’est trop bête. » Eh, bien, n’en déplaise à cette dame, nous irons voir George Dandin à l’Opéra royal de Versailles joué et mis en scène par Michel Fau. «En 1668 , nous dit dans son introduc tion un petit manuel des classiques sco laires, Molière est déjà un homme de théâtre reconnu, et Louis XIV lui com mande une comédie-ballet pour fêter une victoire militaire. Pour ce grand divertis sement royal, l’auteur écrit George Dan din avec le compositeur Lully. » Reve nons à Michel Fau : « Ce quim’intéressait avec George Dandin, c’est justement l’histoire de ces intermèdes musicaux qui ne furent presque jamais donnés depuis sa création. Je me suis rendu compte que cette musique était non seulement Date : Du 18 au 19 septembre 2021 Pays : FR Périodicité : Quotidien OJD : 305701 Page de l'article : p.28-30 Journaliste : ANTHONY PALOU Page 2/3 Tous droits réservés à l'éditeur VERSAILLES 3133071600507 magnifique , mais apportait aussi un regard différent sur la pièce. J’ai essayé de retrouver l ’esprit et le style de ce théâ tre-là, l’esprit de Versailles. Ainsi ai-je demandé à Christian Lacroix d’imaginer les costumes, de réinventer un cadre baroque, comme à l’époque. Je ne voulais ni modernisation ni reconstitution histo rique. Alors, j’ai essayé d’imaginer un théâtre du XVIIe siècle avec les moyens d’aujourd’hui. » Maison hantée Quant à la musique de Lully, «c’est le jeu ne chef Gaétan Jarry qui la dirige, poursuit Michel F au. Au début, on a l’impression que les intermèdes sont vraiment là comme un divertissement puis on se rend compte que celui-ci est un écho à la pièce, un écho qui la contredit et l'enrichit. » Louis XIV aimait les farces et George Dandin en est une bien bonne. Mais «derrière la farce, dit Michel Fau, il y a un côté tragique, comme toujours chez Molière. La méchan ceté de la pièce amuse encore. » Sous la légère feuille de thé moliéresque qui flotte à la surface, le tragique toujours infuse. Michel Fau avait mis en scène un opéra à Versailles (Dardanus, de Rameau) mais n’y a jamais joué : « Ce théâtre est magnifique et son acoustique extraordi naire. Nous avons essayé de faire une scénographie qui peut aussi bien s’adap ter aux petits théâtres qu’aux grandes salles modernes. Il y ace décor un peu cauchemardesque, cette maison un peu hantée de Dandin qui ira très bien au teint de Versailles. » Quant à Denis Podalydès, dix ans après, il remonte son cher Bourgeois gentil homme et son approche est toujours la même : « Célébrer la réunion des arts (de la musique, du chant, de la danse, des armes et du théâtre qui les contient tous) dans une comédie dont le protagoniste est un ignorant parfait, voilà un sujet extraordinaire : celui qui a l’argent n’y connaît rien. » Ce qui touche et enchan te Denis Podalydès chez Monsieur Jourdain, c’est bien « ce rêveur au milieu d’une famille qui ne rêve pas et qui a néanmoins ses raisons, sa dignité. Il est un amoureux des arts qui pourtant le lui rendent si mal. Il est plein de cette énergie prodigieuse pour s’élever vers un monde qui le méprise.» Molière est, depuis l’école, le camarade de jeu de Denis Podalydès. Et lorsqu’on devient com me lui sociétaire de la Comédie-Fran çaise, Molière est un point de rallie ment, «un étendard et une obligation. Ony est sans cesse ramené puisque c’est l’auteur qui identifie ou authentifie la Maison. » Oh, ce n’est pas ce côté offi ciel qui porte son enthousiasme, «c’est le poète, son irrésistible génie dramati que». Six heures de spectacle Vincent Dumestre dirige le Poème har monique depuis 1998. Ce musicien est sans aucun doute l’un des artisans les plus inventifs et polyvalents du renouveaubaroque, un des plus grands musi ciens d’instruments premiers à cordes pincées. Peu dire que sa maison est le Grand Siècle, celle des deux Jean-Bap tiste, Poquelin et Lully, époque où, ditil, « il n’était pas inhabituel dans une soi rée qu’une œuvre théâtrale lyrique soit entrelardée de ballets dansés, d’intermè des musicaux à quoi s’ajoutaient donc au théâtre la danse, l’art lyrique, l’orches tre... C’était parfois six ou sept heures de spectacle ininterrompus!» Selon Vin cent Dumestre, « quand on se remémore tous les spectacles qu’y ont donnés les deux Jean-Baptiste, jouer ce répertoire à Versailles fait frémir ! Je suis particuliè rement heureux d’y montrer la facette musicale de ces œuvres - Le Bourgeois gentilhomme, Monsieur de Pourceaugnac, la Pastorale comique... Le génie de Lully permet une dramaturgie toute théâtrale particulièrement présente dans ces comédies. D’où la création de ce pro gramme de concerts où la théâtralité des chanteurs n’est pas en reste.

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18 september 2021static1.chateauversailles-spectacles.frANTHONY PALOU
Concert, Various
C: Gianluca Capuano
Cecilia Bartoli, diva virtuose en « tenue de castrat » La cantatrice italienne a fait le show à la Philharmonie de Paris dans un récital autour du répertoire de Farinelli

n craignait de la voir ap paraître en Conchita Wurst, telle que sur la po chette de son dernier disque, Farinelli (Decca). Mais c’est en sol datesque vénitienne, cheveux courts, bottes de cuir et redingote noires, que Cecilia Bartoli a débar qué avec domestique, accessoires et bagages sur la scène de la Phil harmonie dimanche 15 décembre. Le spectacle s'intitule Farinelli et son temps. Il enchaînera deux heures durant, sans temps mort, pièces instrumentales et airs d'opéras, tandis que la cantatrice change de perruque, de costume, de rôle et de sexe, pour terminer avec la spectaculaire «tenue de castrat » qu’elle portait déjà lors de la tournée de Sacrificium (2009), une immense robe rouge et or, ouverte sur un pantalon noir. Tout a été dit sur le tempéra ment de la diva italienne, la puissance de feu de sa virtuosité, son art unique d’habiter la musi que comme si elle la créait, avec cette stupéfiante maîtrise du souffle, ce luxe inouï de grains, de densités, de couleurs et de nuances. Une «Sinfonia», ex trait du Rinaldo de Haendel a précédé l’air de Porpora, Vaghi amori (« Belles amours »). Un dé but en forme de carte de visite, longue tenue aux limites du souffle, qu’anime une messa di voce habilement modulée avant le quasi-murmure d’une élégie funambule. L'« Entrée des son ges funestes» d’Ariodante, avec machine à vent et percussions, a introduit l'un des airs les plus poignants du répertoire baro que, le fameux Sposa, non mi conosci («Mon épouse, tu ne me reconnais pas ») de Giacomelli, plus connu dans la version re prise par Vivaldi dans son Bajazet. Grand moment d'exaltation «bartolien». Capricante nature Tourments, peine cruelle et fol es poir, la chanteuse explore la rhéto rique de l'amour. C'est en Cléopâ tre meneuse de revue des an nées 1930, fume-cigarette et plu mes d'autruche, qu’elle s'empare du Un sol tuo sospiro («Un soupir solitaire de ta part») de Hasse. Avant d’érotiser Haendel et son « V’adoro pupille (« Je vous adore pupilles»), préliminaire à la sau vage jouissance du Da tempeste (« Quand le bois brisé par les tem pêtes »), tous deux extraits de Giulio Cesare in Egitto, dont la reprise passera à la trappe, bousculé par la trompette insolente de Thibaud Robinne dans le Concerto per tromba, de Johann Friedrich Fasch. Date : 19 decembre 2019 Pays : FR Périodicité : Quotidien OJD : 269584 Page de l'article : p.9-10 Journaliste : MARIE-AUDE ROUX Page 2/2 Tous droits réservés à l'éditeur VERSAILLES 9475308500506 La Bartoli a dénoué sa chevelure pour aborder les impétuosités du Nobil onda de Porpora, donnant la pleine mesure de sa capricante nature. La cantatrice s'est entou rée des Musiciens du Prince, l’ex cellent ensemble baroque qu'elle a fondé au printemps 2016 à Mo naco (où elle prendra à partir de 2023 la direction de l'Opéra de Monte-Carlo). Sous la direction volubile et dévotionnelle de Gianluca Capuano, la seconde partie inclinera peu à peu vers des ardeurs moins charnelles. Un Concerto per flauto de Quantz (excellent Jean-Marc Gougeon) a préparé l'évocation du papillon amoureux grillé par la flamme (Quai farfalla, de Leonardo Leo), du cerf blessé que revivifie la fo rêt (Cervo in bosco, de Leonardo Vinci), et jusqu'au sublime la menta de Caldara, Quel buon pas tor, tiré de l’oratorio La Morte d’Abel, dont la sombre et sévère « Sinfonia » pour cordes a des al lures de musique funèbre. Mais déjà la «Danza» tirée d’Ariodante invite à la danse (Ce cilia Bartoli se fera prier avant de s’exécuter, façon flamenco), tan dis que les gazouillants oiselets de l’Augelletti, ehe cantate de Rinaldo, pépient de conserve avec le piccolo. Mais c’est l'amour de la musi que qui aura le dernier mot, en anglais, avec un magnifique ex trait de l'Ode for St. Cecilia’s Day -toujours Haendel. «Quelle pas sion la musique ne peut-elle susci ter et apaiser?» (What Passion Cannot Music Raise and Quell?), interroge la chanteuse qu'enve loppe le superbe violoncelle de Robin Michael, rappelant les beaux duos enregistrés en 2017 par la cantatrice avec Sol Gabetta dans Dolce Duello ? A 53 ans, la Bartoli a prouvé une fois de plus que le temps n’a pas de prise sur elle. Ni sur son public émerveillé et reconnaissant, dont la standing ovation recevra qua tre bis. Haendel encore et tou jours, avec un étourdissant Lascia la spina, chanté sur le souffle, avant la nouvelle déferlante du Nobil Onda de Porpora, progressi vement aspiré dans un désopilant accélérando général en forme de bouquet final. Pas de grève de transports pour Cecilia Bartoli

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19 december 2019static1.chateauversailles-spectacles.frMARIE-AUDE ROUX
La Senna festeggiante, Vivaldi
C: Andrea Marchiol
La Senna festeggiante : la Seine coule à Versailles !

Superbe exécution de La Senna festeggiante à l'Opéra Royal de Versailles à l'occasion d'une captation bientôt mise en ligne : à ne pas rater ! Même si l’œuvre n’est pas la plus célèbre de Vivaldi, La Senna festeggiante connaît depuis quelque temps un regain de faveur (l’Arsenal de Metz et l’Opéra de Clermont-Ferrand l’ont proposée en 2017, et 5 versions discographiques ont paru de 2003 à 2012, la dernière en date, dirigée par Fabio Bonizzoni, ayant été éditée chez Glossa). Ce n’est que justice : le livret, certes, n’est qu’un texte de circonstance dépourvu de tout dramatisme (il s’agit de célébrer, avec la fin de la Régence de Philippe d’Orléans et l’avènement du règne de Louis XV – lequel prend officiellement la direction du royaume le 15 février 1723 – le retour de valeurs qu’incarnent dans le livret les allégories de la Vertu et de l’Âge d’or) ; mais la musique s’en saisit pour déployer et faire alterner avec une inventivité constante des pages tour à tour virtuoses, sereines ou solennelles… On retrouve dans la direction de Diego Fasolis les qualités qui ont assuré sa renommée et en ont fait l’un des chefs les plus appréciés actuellement dans le répertoire baroque : une précision qui n’est jamais mécanique, une attention constante aux couleurs et aux dynamiques, qui évite cependant tout excès et tout « tape-à-l’oreille » et laisse la musique respirer avec un naturel dont on peine à croire qu’il soit en fait le fruit d’un travail d’orfèvre acharné, tel que nous avons pu le constater lors des séances de répétitions et d’enregistrement du CD. Sous sa baguette, le tout jeune Orchestre de l’Opéra Royal, créé pour les représentations des Fantômes de Versailles en décembre 2019 (et constitué de musiciens travaillant régulièrement dans le répertoire baroque comme dans le répertoire romantique), fait montre d’une précision et d’un panel de couleurs et de nuances très appréciable.Vocalement, c’est la fête ! Un trio de grande qualité a été réuni, auquel s’est joint le talentueux ténor anglais Nicholas Scott pour la page finale : « Il destino, la sorte e il fato ». Gwendoline Blondeel, récemment très remarquée dans Il Parlazzon incantato à Dijon et surtout L’Aurore et Triton à l’Opéra Comique – et dont la carrière prend actuellement un très bel essor – fait entendre, dans l’Âge d’Or, un timbre fort agréable, à la fois léger et fruité, particulièrement apprécié dans son premier air « Se qui pace », où la voix se déroule en douces volutes évoquant le chant du rossignol. Peut-être aurait-il fallu, dans certaines pages à la tonalité majestueuse et solennelle (par exemple dans son dernier air « Non fu mai piu vista »), un peu plus d’autorité dans l’accent et de mordant dans la prononciation (notamment en accentuant certaines consonnes). Mais le timbre se marie très bien à celui de l’alto en termes de couleurs et de puissance, ce qui nous vaut de ravissants duos. On apprécie chez Lucile Richardot un timbre extrêmement personnel, immédiatement reconnaissable, et dont la couleur un peu mate n’est pas sans rappeler, parfois, celui de la jeune Marilyn Horne. L’attention accordée aux mots est également remarquable (avec notamment certains récitatifs déclamés de façon impérieuse, par exemple lorsqu’il s’agit d’évoquer « l’âpre violence de l’Âge de fer »), et la musicalité constante. Le dernier air de la Vertu, dans lequel la voix déploie ses mélismes sur le délicat tapis tissé par les cordes, fut ainsi un superbe moment, tout empreint de raffinement et de poésie.Enfin, Luigi De Donato (qui incarne l’allégorie de la Seine) semble aujourd’hui parvenu au sommet de son art. En dépit de l’extrême difficulté de la partition, son chant semble couler de source (si l’on nous permet ce jeu de mots facile…), avec une force tranquille qui n’exclut nullement (au contraire !) la poésie ou le raffinement, à l’instar de la statue représentant la Seine réalisée par Étienne Le Hongre en 1687-1689 pour le parterre d’eau du Château de Versailles. Sa virtuosité, impeccable sans être ostentatoire, lui permet d’égrener les vocalises les plus folles sur deux octaves, passant avec une facilité déconcertante des graves les plus abyssaux aux aigus les plus tendres et les plus lumineux (notamment dans son dernier air, superbe : « Pietà, dolcezza… ») ! La maîtrise du souffle est exemplaire (« L’alta lor gloria immortale » !), le legato jamais pris en défaut… Autant de qualités que la basse italienne met souvent au service de Händel ou Vivaldi, mais qui pourraient également idéalement servir le Rossini serio : Luigi De Donato serait sans doute d’excellents Assur ou Maometto ! Ce concert a fait l’objet d’une captation vidéo, qui sera prochainement diffusée sur le site de l’Opéra de Versailles. Un CD a par ailleurs également été réalisé, à paraître en 2022 (dans la collection Château de Versailles) dans le cadre du Cycle Venise, Vivaldi, Versailles.

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17 februar 2021www.premiereloge-opera.comStéphane Lelièvre
Le Bourgeois gentilhomme, Lully
D: Jérôme Deschamps
C: Thibault Noally
Fantastic Bourgeois Gentleman at the Comédie de Clermont

The sublime costumes of Vanessa Sannino , as majestic as they are exuberant

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Ovation for the Bourgeois-Gentilhomme by Jérôme Deschamps

the beauty, energy and elegance of Lully's score are there

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13 oktober 2021www.crescendo-magazine.beCrescendo