Darren Jeffery / Atsiliepimai

This weekend I saw the ENO’s production of Nico Muhly’s Marnie. Based on a novel by Winston Graham which later became a Hitchcock film, the story is full of suspense and drama. Visually beautiful and very cleverly staged, using moving set pieces and projections to provide film-like transitions between scenes, the production was rich to look at, full of eye-catching tableaus and scenes. The costuming was very effective as well, particularly on Marnie herself and her quartet of Shadow Marnies who followed her throughout the show.

La version lyrique de Nico Muhly, coproduction entre l’English National Opera et le Metropolitan Opera de New York, est plus compatissante envers Marnie que le film, et se rapproche davantage du livre original. La voleuse est ici victime, et affirme que nous, êtres humains, incarnons constamment des personnages distincts selon notre environnement. La mise en scène entoure donc la protagoniste de quatre « ombres » (Charlotte Beament, Katie Coventry, Emma Kerr and Katie Stevenson), qui révèlent plusieurs facettes de sa personnalité. Quatre danseurs en costumes de bureau apparaissent à intervalles réguliers dans des chorégraphies très saccadées, pour représenter l’emprise masculine et les forces qui se jouent contre elle. Au cours d’une croisière, ils se placent autour de son lit et rappellent les « hommes aux costumes gris » dont la Princesse Diana parlait régulièrement.