Name: Espana Ravel Rodrigo De Falla Rimski-Korsakov
Start: 2024-06-06T00:00:00.000Z
End: 2024-06-07T00:00:00.000Z
Location: Salle Poirel

Organization

Conductor

Marta Gardolińska

Instrumentalist

Rafael Aguirre

Guitar

Opéra national de Lorraine

Orchestra

Orchestre de l'Opéra national de Lorraine

Espana Ravel  Rodrigo  De Falla  Rimski-Korsakov

Nancy

France

Salle Poirel

Public

Concert

The Jester's Aubade

Concierto de Aranjuez

The Three-Cornered Hat

Spanish Capriccio, op. 34

Approved

Summer is coming to Nancy with the rhythms and colors of Spain! From the end of the 19th century , the Iberian peninsula, its popular culture and its harsh yet warm atmospheres fascinated, and first of all the composers who found a new source of inspiration there, up to Russia: in 1889, Rimsky-Korsakov draws from a collection of popular Spanish melodies the material for his Capriccio, first conceived as a piece for violin and orchestra.

With the Alborada del Gracioso (L'Aubade du bouffon) Ravel still turns his gaze towards Spain (this is a tropism with his Iberian origins!), in a grating orchestral frenzy where, in the blinding light of the burning plains, who were already turning Don Quixote's head, the painful sensuality of the jester mocked by his sweetheart. At that time, Spain permeated French musical life to such an extent that it was in Paris that Spanish composers came to discover their own music: De Falla, first, who would find there an impressionist art of capturing his own musical heritage. This Tricorne , written in 1919 for the Ballets Russes, is a burlesque and irresistible concentrate of the colors and scents of his native land.

Later, it was in the French capital that Rodrigo would also come to find the art and the way of making Spain sound: his Concerto d'Aranjuez was born on his return from France and intends to celebrate, at a time when his country is recovering from the civil war, the memory of the great Spanish Golden Age.

English

L’été s’annonce à Nancy aux rythmes et aux couleurs de l’Espagne ! Dès la fin du xixe siècle, la péninsule ibérique, sa culture populaire et ses atmosphères à la fois dures et chaleureuses fascinent, et en premier lieu les compositeurs qui y trouvent une nouvelle source d’inspiration, jusqu’en Russie : en 1889, Rimski-Korsakov puise dans un recueil de mélodies populaires espagnoles le matériau de son Capriccio d’abord conçu comme une pièce pour violon et orchestre.

Avec l’Alborada del Gracioso (L’Aubade du bouffon) Ravel tourne encore (c’est un tropisme avec ses origines ibériques !) ses regards vers l’Espagne, dans une frénésie orchestrale grinçante où pointe, dans la lumière aveuglante des plaines brûlantes qui tournaient déjà la tête de Don Quichotte, la sensualité douloureuse du bouffon moqué par sa dulcinée. A cette époque l’Espagne imprègne à ce point la vie musicale française que c’est à Paris que les compositeurs espagnols viennent découvrir leur propre musique : De Falla, d’abord, qui y trouvera un art impressionniste de s’emparer de son propre patrimoine musical. Ce Tricorne, écrit en 1919 pour les Ballets Russes est un concentré burlesque et irrésistible des couleurs et parfums de sa terre natale.

Plus tard, c’est dans la capitale française que Rodrigo viendra lui aussi chercher l’art et la manière de faire sonner l’Espagne : son Concerto d’Aranjuez naît à son retour de France et entend célébrer, à l’heure où son pays se relève de la guerre civile, la mémoire du grand Siècle d’Or espagnol.

français

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