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Fantaisies classiques
Fantaisies classiques: Symphony No. 1 in D Major, op. 25 (+2 More)
Fantaisies classiques
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Orchestre National d'Île de France (2022)
27 novembre - 04 dicembre 2022 (5 rappresentazioni)
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Fantaisies classiques by Prokofiev, Mozart, Mendelssohn, ven 02 dic 2022, Da (2022/2022), Direttore d'orchestra Anu Tali, Philharmonie de Paris, Parigi, Francia

Guarda Cast e team creativo per 02 dic 2022
Seleziona LavoroSymphony No. 1 in D Major, op. 25 ("The Classical") (Sinfonia n. 1 in re maggiore, op. 25 («La Classica»)), Prokofiev

Strumentazione

Ensemble

Vous avez dit classique ? Mais de quel « classicisme » parle-t-on ? Le pianiste et musicologue américain Charles Rosen présente le style classique viennois de Mozart comme une synthèse : la réconciliation harmonieuse de toutes les forces en conflit du dernier tiers du xviiie siècle. Et c’est sans aucun doute dans ses concertos, encore plus que ses symphonies, que l’on peut percevoir cette convergence d’éléments de langage et d’écriture musicale parfois si contradictoires. Mélodie accompagnée, traits de virtuosité, contrepoints savants et conversations échevelées cohabitent en effet avec la plus grande évidence dans ces pages fortement structurées, suivant les préceptes inculqués par son père : « Le petit est grand quand il est composé de manière naturelle, coulante, aisée, et mis en œuvre comme il le faut. La structure et la charpente solide, la continuité, voilà qui distingue le maître de l’imbécile, même dans des riens ! » (lettre de Leopold à Wolfgang, 1778). Un demi-siècle plus tard, on retrouve cette pertinence dans l’alliance des forces contraires à tous les niveaux de la composition, chez Felix Mendelssohn qui réussit à allier les élans les plus fougueux et inspirés de l’époque romantique à une conception toujours équilibrée de la forme. C’est cette évidence lumineuse que recherche le jeune Serge Prokofiev lorsqu’il compose sa Première Symphonie en ré majeur (1916-1917), la plus courte de ses symphonies. Et le compositeur de s’amuser à justifier ainsi le titre de « Symphonie classique » : « …d’abord pour la simplicité du titre, ensuite pour provoquer les philistins, et avec l’espoir de vraiment gagner si la Symphonie devait se révéler réellement classique ! »
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