Name: Intégrale des Symphonies de Franz Schubert (1)
Start: 2023-01-27T00:00:00.000Z
End: 2023-01-27T00:00:00.000Z
Location: Théâtre du Châtelet

Organization

Conductor

Conductor (+1)

Christophe Rousset

Théâtre du Châtelet

Orchestra

Les Talens Lyriques

Intégrale des Symphonies de Franz Schubert (1)

Paris

France

Grande Salle

Intégrale des Symphonies de Franz Schubert (1): Symphony No. 6 in C major, D. 589 Schubert (+2 More)

Concert

Oratorio / Orchestral

Symphony No. 6 in C major, D. 589

Symphony No. 2 in B-Flat Major, D. 125

Symphony No.4, D.417

Approved

Franz Schubert (1797-1828)
Intégrale des symphonies de Schubert

Vendredi 27 janvier 2023 à 20h au Théâtre du Châtelet
Symphonie nº 2, en si bémol majeur, D 125 (1814-1815)
Largo – Allegro vivace
Andante
Menuetto. Allegro vivace
Presto

Symphonie nº 4, en do mineur « tragique », D 417 (1816)
Adagio molto – Allegro vivace
Andante
Menuetto. Allegro vivace
Allegro

Symphonie nº 6, en do majeur, D 589 (1817-1818)
Adagio – Allegro
Andante

Dimanche 29 janvier 2023 à 15h au Théâtre du Châtelet
Symphonie nº 1, en ré majeur, D 82 (1813)
Adagio – Allegro vivace
Andante
Menuetto. Allegro
Allegro vivace

Symphonie nº 3, en ré majeur, D 200 (1815)
Adagio maestoso – Allegro con brio
Allegretto
Menuetto. Vivace
Presto vivace

Symphonie nº 8, en si mineur « inachevée », D 759 (1822)
Allegro moderato
Andante con moto

Mardi 31 janvier 2023 à 20h au Théâtre du Châtelet
Symphonie nº 5, en si bémol majeur, D 485 (1816)
Allegro
Andante con moto
Menuetto. Allegro molto
Allegro vivace

Symphonie nº 9, en do majeur, « la grande », D 944 (1825-1828 ?)
Andante – Allegro, ma non troppo
Andante con moto
Scherzo. Allegro vivace
Finale. Allegro vivace

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Les Talens Lyriques remercient Madame Aline Foriel-Destezet, mécène principale de cette saison anniversaire.

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Intégrale des symphonies de Schubert - Les Talens Lyriques, Christophe Rousset

La Deuxième Symphonie en si bémol  (1814-1815) montre un Schubert se dégageant plus franchement des influences classiques. Brahms admirait particulièrement cette oeuvre, et notamment la façon très libre qu’a Schubert de modifier les thèmes une fois qu’ils ont engendré une partie plus ou moins grande de mouvement. Si le Largo-Allegro vivace initial est le mouvement le plus audacieux sur le plan des modulations et de la forme, le finale trouve son unité dans sa structuration rythmique plus encore que dans l’originalité de son évolution tonale.

La Quatrième Symphonie en ut mineur «Tragique»  (1816), baptisée ainsi par le compositeur lui-même, n’est pas tragique en fait, mais plutôt pathétique : elle porte la marque de l’inquiétude jetée dans l’âme de Schubert par le Beethoven des Quatuors op. 18 et de l’ouverture de Coriolan, notamment.

La Sixième Symphonie en ut (octobre 1817-février 1818), composée à l’apogée de l’engouement des Viennois (et de toute l’Europe) pour Rossini, est quelque peu adaptée à son époque, avec la succession méthodique de thèmes du premier mouvement, pleins d’effets alla Rossini dans les bois, et les audaces harmoniques de Schubert se limitant surtout à la section du développement. Schubert rend cependant hommage à Beethoven dans un Scherzo interrompu par des sforzandos en coups de poignard, comme les scherzos des Première et Septième Symphonies de Beethoven. Mais, jusque dans ses hésitations, la Sixième Symphonie témoigne de la part de Schubert d’une recherche constante et fort personnelle dans la direction de la grande forme, dont l’autre symphonie en ut majeur sera l’aboutissement.

Patrick Szernovicz (extraits du programme du Bicentenaire Schubert au Châtelet en 1997)

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