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Recensioni del profilo

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mise en scène spectaculaire du chef-d’œuvre d’Offenbach à Lausanne

Hoffmann (Jean-François Borras) prisonnier dans sa chambre, tournant comme une cage d'écureuil, dans la vision obsessionnelle de Stefano Poda. Dans «Les contes d’Hoffmann» d’Offenbach, le récit se déroule durant la représentation de l’opéra de Mozart. Et le metteur en scène/décorateur/éclairagiste Stefano Poda, dans sa nouvelle production à l’Opéra de Lausanne, enferme précisément Hoffmann dans cette chambre qui tourne sur elle-même comme le cerveau perturbé du poète. Alors, quand celui-ci sort de sa cage, c’est pour entrer de plain-pied sur la scène où il raconte sa vie de séducteur raté. Et si Don Giovanni avait son catalogue de femmes, Hoffmann, lui, collectionne les objets hétéroclites qui rappellent ses histoires, ses fantasmes. Les murs en sont farcis. Hoffmann échoue là où son double maléfique triomphe, car le diable lui fait croire à la réalité – démultipliée! – de la poupée Olympia (hallucinante Beate Ritter), pousse Antonia (Vannina Santoni, une révélation) à chanter jusqu’à en mourir, convainc la courtisane Giulietta (Géraldine Chauvet) de lui dérober son reflet. Stefano Poda pousse le vice très loin en montrant le diable manipuler La Muse/Nicklausse (Carine Séchaye) que l’on croyait l’alliée d’Hoffmann. (…)

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30 settembre 2019www.24heures.chMatthieu Chenal
Superbe ouverture de saison

Une gigantesque bibliothèque recouvrant trois parois et remplie de statues énigmatiques. C’est dans ce décor – unique – impressionnant que Stefano Poda a choisi de transposer Les Contes d’Hoffmann qui viennent d’ouvrir avec panache la saison 2019-2020 de l’Opéra de Lausanne. Pour le metteur en scène, qui a aussi conçu la scénographie, les costumes et les lumières du spectacle, le poète Hoffmann a rassemblé tous les objets qui lui tiennent à cœur afin de réfléchir au sens de son existence et de faire la synthèse de toutes les expériences qu’il a vécues. Au centre du plateau, un cube blanc tournant sur lui-même sert de chambre à Hoffmann, avant d’être remplacé successivement par un 78 tours géant pour l’acte d’Antonia, par une gondole pour l’acte de Giulietta puis par une roulette. Le dispositif est aussi ingénieux que spectaculaire. De surcroît, Stefano Poda réussit habilement à donner une unité à l'ouvrage, faisant oublier son caractère hétéroclite. Il a aussi eu l’idée de démultiplier les femmes dont Hoffmann tombe amoureux. Elles sont toutes enfermées dans des vitrines qui ressemblent à des cages, laissant le poète désemparé car il ne sait jamais vraiment laquelle est la bonne. A scénographie spectaculaire, plateau vocal de haut vol. (…)

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29 settembre 2019www.concertonet.comClaudio Poloni

Recensioni di produzioni precedenti

1
Symphony No. 1 in D Major, ("Titan"), Mahler
D: Stefano Poda
C: Eduardo Strausser
Prima mondiale
Folha de S.Paulo

Com trilha de Mahler executada ao vivo, Balé da Cidade estreia 'Titã'

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10 settembre 2016www.youtube.com