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Orchestre De Paris - Paavo Järvi - Gil Shaham
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Cité de la Musique/Philharmonie de Paris (2013)
20 - 21 March 2013 (2 performances)
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2h 10mins
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Orchestre De Paris - Paavo Järvi - Gil Shaham by Dutilleux, Bartók, Beethoven, From (2013/2013), Conductor Paavo Järvi, Salle Pleyel, Paris, France

Select WorkSymphony No. 1 (Symphony No. 1 (1951)), Dutilleux

Ensemble

Programme

3

Orchestre De Paris - Paavo Järvi - Gil Shaham
Oratorio / OrchestralConcert
Paavo Järvi propose à nouveau un de ces panoramas musicaux dont il a le secret. Les trois œuvres choisies sont rares. Henri Dutilleux, tout d’abord. Du doyen des compositeurs français, ces dernières années, l’Orchestre de Paris avait joué Métaboles ou Mystère de l’instant, ses deux concertos, et bien sûr les nouvelles partitions. Mais la Première Symphonie composée en 1951 n’avait pas été à l’affiche depuis plus de 20 ans. Le Concerto n°2 de Bartók fut donné pour la dernière fois en 2001. L’invité était déjà Gil Shaham. Quant à la symphonie de Beethoven, pas plus d’une demi-douzaine d’occasions de l’entendre ici. Chacune des œuvres ouvre sur un monde à part. La Première Symphonie de Dutilleux, très à distance des expérimentations de son époque, révélait déjà un orchestrateur remarquable, habile à nuancer la lente évolution de son matériau sonore, très fluide. L’orchestre s’y fait virtuose mais aussi étrangement hypnotique ; la forme, avec son final qui s’éteint progressivement par exemple, est très originale. Le concerto de Bartók est ample comme celui de Brahms. C’est un témoignage lyrique, écorché aussi, âpre et dépouillé, offert par le compositeur en 1938 à un monde menacé, à ses Balkans où musique et violon se confondaient depuis des siècles. Enfin, Paavo Järvi poursuit son exploration de Beethoven – après la Pastorale donnée en janvier – avec cette symphonie qui fut le premier pas vers la renommée. Classique encore, elle dépasse pourtant celles de Mozart, car c’est vers son aboutissement plus que vers son final qu’avance la musique, irrésistiblement, des tâtonnements du début jusqu’à la conclusion en plein ciel bleu. Le langage musical est tendu, mordant mais aussi jubilatoire. Cette œuvre qui sonne annonce déjà la Cinquième. Avec un prélude au concert le mercredi 20 à 18h dans le cadre de l’Académie de l’Orchestre de Paris (entrée libre, programme de musique de chambre)
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