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Past Production Reviews

7
Le comte Ory, Rossini
D: Moshe LeiserPatrice Caurier
C: Victorien Vanoosten
The New Year arrives with laughter in Zurich, on the notes of Le Comte Ory

They even manage somewhat to navigate the impossible scene in Act 2 when all three main characters are in bed together, Isolier dressed up as Adèle, the deceived Count Ory passionately embracing him, Adèle hiding in Isolier’s arms. The scene is not exactly believable, but it’s pretty funny. Rossini recycled most of Il viaggio a Reims’ music for this farce, adding an unusually short and unimpressive overture, a couple of charming duets, and a sensational trio for the three-in-the-bed scene. It is astonishing how Rossini manages to write spectacular music for the silliest of situations. This scene (worthy of panto) requires the whole toolbox of an experienced singer: legato, precision, control, coloratura, perfect intonation and (most of all) elegance. How you sing with elegance when you are pretending to be in bed with all the wrong people and everybody is guffawing in the audience is beyond me, but the trio of principals in Zurich did precisely that, and it was great.

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02 January 2022bachtrack.comLaura Servidei
Zürich: LE COMTE ORY, 16.01.2022

Der wollüstige Graf Ory will von der kriegsbedingten Abwesenheit vieler Ehemänner im Land profitieren, verkleidet sich als Eremit und als Nonne, um sich so an die Frauen, welche ein Keuschheitsgelübde abgelegt haben, heranzumachen, wird aber immer wieder enttarnt und muss schliesslich von dannen ziehen, ohne zum Ziel gelangt zu sein.

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16 January 2022www.oper-aktuell.infoKaspar Sannemann
Don Giovanni, Mozart
D: Sebastian Baumgarten
C: Jordan de Souza
ZÜRICH/Opernhaus: DON GIOVANNI. Wiederaufnahme. Der Vorhang zu und alle Fragen offen

Die musikalische Leitung des Abends hat Jordan de Souza. Mit sparsamen, sehr deutlichen Gesten hat er das Geschehen immer unter Kontrolle. Die Tempi überzeugen, die Lautstärken dürften noch unter Kontrolle zu bekommen sein. Die Philharmonia Zürich im hochgefahrenen Orchestergraben folgt ihm höchst konzentriert und mit viel Spielfreude. Ein Extra-Lob verdienen die wunderbaren Holzbläser. Der Chor der Oper Zürich absolvierte seine nicht immer einfachen Auftritte mit schönem Klang und bewundernswerter Motivation.

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26 January 2022onlinemerker.comJan Kobrot
A l'Opernhaus Zürich : un Don Giovanni iconoclaste mais d'une certaine cohérence

En fosse, avec une alacrité inaccoutumée dans cet ouvrage, le jeune et bouillonnant chef canadien Jordan de Souza dirige une brillante Philharmonia Zürich, aux sonorités contrastées et à la riche palette de nuances. Toute la flamme, l’énergie, la rage et la poésie qu’appelle le chef d’œuvre de Mozart sont ici restituées avec autant de force que de conviction, et la direction musicale n’est ainsi pas la moindre des satisfactions de notre soirée lyrique suisse !

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13 February 2022www.opera-online.comEmmanuel Andrieu
Macbeth, Verdi
D: Barrie Kosky
C: Nicola Luisotti
Macbeth in Zürich – stürmischer Beifall

George Petean sang mit weich timbrierten und kultiviertem Bariton einen mitreissenden Macbeth, dessen ausgezeichnete Technik und markante Bühnenpräsenz insbesondere in der grossen Szene des Macbeth mit den Hexen im dritten Akt, in dieser Inszenierung als inneren Monolog gestaltet, wahrlich beeindrucken konnte. Auch die grosse Schlussarie «Pieta, Rispetto, amore» schaffte es beinahe Mitleid mit diesem blutrünstigen Charakter zu erwecken.

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01 April 2022operagazet.comMarco Aranowicz
Un inoubliable Macbeth - signé Barrie Kosky - à l'Opernhaus Zürich

Côté régie, le célèbre patron de la Komische Oper de Berlin, Barrie Kosky, propose une vision particulièrement sombre et noire de Macbeth, au propre comme au figuré, avec un plateau dénué de tout élément de décor et plongé dans l’obscurité. De simples faisceaux lumineux formant une ligne de fuite vers le fond de la scène, et un abat-jour sous lequel les deux protagonistes se réfugient la soirée durant, sont les seules sources de lumière en même temps que les seuls éléments scénographiques – si l’on excepte quelques chaises qui servent également de perchoir à des corbeaux. Des oiseaux, ou plutôt leurs cadavres, que l’on retrouve sur le corps inanimé de Macbeth pendant que résonne l’ouverture, qui voit aussi une masse compacte de corps nus (les sorcières) émerger des ténèbres du fond de la scène, pour se rapprocher progressivement, à pas lents, vers le héros (photo), et l’engloutir de leurs corps flasques (parmi lesquels de nombreux transsexuels ou personnes âgées). Les chœurs (magnifiques !) sont eux cachés en coulisse, pour mieux mettre le couple damné au centre de l'action, de même que cette masse informe de corps obscènes, que les éclairages de Klaus Grünberg rendent encore plus fantomatiques. Une vision glaçante et mortifère, tout en visions cauchemardesques, qui dit et répand la solitude et le néant.

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29 March 2022www.opera-online.comEmmanuel Andrieu